Le gouvernement Ethiopien a lancé, ce lundi 14 juin, un appel d’offres pour la cession d’une participation de 40% dans l’opérateur public Ethio Telecom à des investisseurs privés. L’initiative entre dans le cadre de la libéralisation de l’économie.
Selon des sources proches du dossier, les 40% seraient vendus en tant que participation unique à un seul investisseur.
« Les investisseurs intéressés peuvent désormais soumettre des manifestations d’intérêt, la première d’une série d’étapes qui conduiront à la sélection d’un soumissionnaire retenu », a déclaré Zinabu Yirga, directeur adjoint de l’Agence de détention et d’administration des entreprises publiques en marge d’un point de presse. Et d’ajouter que « le gouvernement veut que les entreprises publiques soient compétitives et productives », expliquant la motivation des autorités pour vendre une partie d’Ethio Telecom à des opérateurs privés.
Dans le cadre de l’ouverture plus large du secteur, l’Éthiopie s’apprête également à octroyer des licences à des opérateurs privés pour concurrencer Ethio Telecom. Le mois dernier, les autorités ont accordé la première licence d’opérateur privé à un consortium dirigé par le kenyan Safaricom, Vodafone) et le Japonais Sumitomo.
Le secteur télécoms en Ethiopie devient de plus en plus attractif pour les investisseurs qui comptent conquérir un marché riche de plus de 100 millions de consommateurs.