Par Ibrahima Dia
Les intérêts du peuple Mauritanien et de Kinross sont complémentaires et étroitement liés, selon le PDG de Kinross, Michel sylvestre qui a fait cette déclaration dans une lettre publiée le 2 août pour répondre à ses détracteurs.
M. Sylvestre est accusé de malversations par l’ancien président de la Mauritanie, Ely Mohamed Vall, le président du forum national de la démocratie et de l’unité, Saleh Ould Hanana et le président du parti du rassemblement islamique de Mauritanie, Ahmed Ould Daddah. Ces derniers réclament toute la lumière sur des faits présumés de corruption en Mauritanie, imputables à sa filiale, Tasiast Mauritanie Limited SA, qui exploite au Nord du pays la mine du même nom.
Dans sa missive répondant à ses détracteurs, Michel Sylvestre a évoqué l’élaboration du « plan de Mauritanisation » qui permettra d’ici 4 ans, la nationalisation de 80 % des postes d’expatriés. Il a tenu à préciser : « la suspension des opérations à Tasiast est un problème très regrettable et grave qui, s’il n’est pas rapidement résolu, pourra potentiellement avoir un impact négatif sur la Mauritanie à de nombreux niveaux, y compris la réputation internationale de Kinross ».
Et d’ajouter : « cette suspension s’achève à brève échéance sous la condition que soit résolue la question d’un plan de Mauritanisation mutuellement acceptable. En vertu des lois applicables .Nous constatons avec regret que vous avez été mal informés sur les possibles malversations commises par Kinross dans le cadre de ses activités en Mauritanie ».
Le PDG a fait un rappel sur l’établissement créé en 2010 en Mauritanie (Mauritanie limited SA), qui selon lui a toujours été en phase avec les lois applicables et avec le code de déontologie et d’étique. Pour lui, Tasisat soumet l’ensemble de ses opérations en Mauritanie à des audites internes et externes.
Par conséquent, « aucune des allégations auxquelles vous faites référence n’est fondée, Kinross est heureux d’avoir l’occasion de jouer un rôle dans l’amélioration de l’avenir de la Mauritanie et de celui de son peuple », a-t-il assuré dans sa réponse.