Un an après sa création par le gouvernement rwandais, le Business Development Fund (BDF) a fait savoir par la voix de son directeur général, Innocent Bulindi, que 70 % des 17,5 milliards de francs rwandais (26,5 millions de dollars) de garanties de prêts accordées jusqu’à maintenant sont allés au secteur agricole.
L’institution, mise en place l’année dernière pour soutenir des opérateurs économiques opérant dans des secteurs considérés comme stratégiques, a indiqué que sur les plus de 1750 prêts cautionnés, 12,3 milliards de francs rwandais (18,6 millions de dollars) ont été affectés aux activités agricoles (café, thé, maïs et riz principalement). Les 5,2 milliards (7,9 millions de dollars) restants ont quant à eux étaient consacrés aux secteurs de l’hôtellerie, immobilier, transport, éducation et artisanat.
Un secteur agricole qui se voit octroyer la part du lion et que Bulindi, dans des propos repris aujourd’hui par la presse locale, explique par le fait qu’ « …il est normal que l’agriculture bénéficie d’un soutien accru puisqu’elle emploie la grande majorité de la population active rwandaise (près de 80 % des emplois pour un tiers du PIB) ».