La Banque Africaine de Développement (BAD), a engagé plusieurs cabinets d’avocats jouissant une grande aura internationale pour aider à la révision des conventions minières en Guinée. Un choix opéré suivant « une procédure rigoureuse et transparente ».Un total de 18 contrats impliquant de grandes compagnies minières seront ainsi revues suivant 2 phases.
La première phase consiste à examiner les titres et conventions et analyser les modifications nécessaires. La deuxième phase comporte l’assistance à un Comité Technique national dans les négociations avec les sociétés impliquées. Parmi les cabinets retenus l’américain ORRICK (qui dispose d’une représentation à Paris), le canadien HEINAN BLAIKEE et le français GIDI LOIRETTE….
Le cadre d’intervention de la BAD
Confronté à un environnement juridique sources toutes les dérives et arnaques, le gouvernement guinéen a sollicité l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD), pour mettre de l’ordre dans la « forêt » des contrats miniers.
Répondant favorablement à la requête de Conakry, l’institution panafricaine à décidé de mettre en œuvre un Projet d’Appui à la Planification Economique et à la Gouvernance Financière (PAPE), avec une enveloppe de 13 millions d’euros.
Deux (2) juristes ont été dépêchés à Conakry pour une mission de longue durée, notamment au niveau de la présidence de la République et du ministère des mines. L’assistance de la BAD comporte également un volet formation/renforcement des capacités pour les cadres appelés à représenter la Guinée dans la négociation des contrats.
En plus de l’action interne de ses juristes, la banque a fait recours aux services d’un certain nombre de cabinets d’avocats jouissant d’une grande réputation au plan international, en vue d’aider à lire dans la nébuleuse de contrats léonins, dont la bizarrerie des montages dégage une forte odeur de corruption.