« Assureur, un métier mal connu ». C’est le titre d’un essai publié ce week-end par Magloire Dochamou, ancien directeur de compagnies d’assurance.
Selon l’auteur, le titre se veut une interpellation de tous les acteurs socioéconomiques qui pourront y trouver quelques petites recettes pour agir sur les leviers nécessaires à une meilleure pénétration de l’assurance en Afrique.
En effet, indique-t-il, l’activité d’assurance et son fonctionnement restent largement méconnus par le public. « Ce qui explique en grande partie la faiblesse du taux de pénétration de l’assurance en Afrique en général et dans la zone sub-saharienne en particulier », confie-t-il.
A travers cet ouvrage paru aux Editions du Pantheon à Paris et disponible en version numérique, Magloire Dochamou, cadre supérieur des assurances, offre au lecteur des éléments indispensables à l’appréhension de ce qu’il qualifie de « formidable outil de développement économique et social des États africains ».
« J’ai toujours pensé que les assureurs n’en faisaient pas assez pour porter leur message dans un langage accessible par le plus grand nombre en prenant soin de faire leur autocritique, ce qui les aiderait à rassurer les populations qui en réalité ont grandement besoin de ce merveilleux mécanisme », écrit-il. Et d’ajouter : « j’espère que ce premier livre aiguisera l’appétit de ces lecteurs et qu’ils aimeront le parcourir et qu’enfin la décision de s’assurer, même si elle n’est pas spontanée, viendra très rapidement pour leur bien et celui de leur famille ».
Ce document de 112 pages interpelle, par ailleurs, tous les agents économiques et attire l’attention sur le rôle que chacun doit jouer pour le développement de l’industrie des assurances, qui, selon l’auteur, « peut constituer une réelle alternative pour le développement socioéconomique de nos Etats ».