La Banque mondiale a abaissé de 0,2% ses prévisions de croissance économique pour l’Afrique subsaharienne pour la période 2019 à 2021. En justification, l’institution évoque le ralentissement de l’investissement fixe et l’incertitude des politiques dans l’économie mondiale.
«L’économie et de la région devrait connaître une croissance de 2,6% cette année, après une prévision de 2,8% en avril. La croissance devrait atteindre 3,1% en 2020 et 3,2% en 2021» ,,a déclaré la Banque mondiale dans son rapport Pulse d’Afrique d’octobre.
L’institution indique que l’économie de la sous-région restera morose malgré certaines améliorations. S’y ajoutent les droits de douane imposés par la Chine et les États-Unis sur leurs produits, le ralentissement de la croissance mondiale et la chute des prix des produits de base, en plus de la lenteur des réformes dans les pays africains.
La banque note dans son document que le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Angola, qui représentent environ 60% de la production économique annuelle de l’Afrique subsaharienne, sont tous confrontés à divers obstacles.
Le Nigéria connaîtra une croissance de 2,0% cette année, contre 2,1% en avril, et de 2,1% en 2020 et 2021, respectivement 0,1 et 0,3 points de moins que les prévisions d’avril. L’Afrique du Sud devrait connaitre une croissance de 0,8% cette année, contre 1,3% en avril, et passera à 1,0% en 2020 par rapport aux 1,7% prévus en avril par la banque, a annoncé la banque.
Quant à l’économie angolaise, elle connaîtrait une croissance de 0,7% cette année, après une prévision de 1,0% par la Banque mondiale en avril.
Enfin, le reste des États de l’Afrique subsaharienne accroîtra de 4% cette année par rapport aux 4,4% prévus par la Banque mondiale en avril et à 4,7% l’année prochaine et à 4,8% en 2021, conformément aux prévisions d’avril.