Barclays s’apprête à céder 16% de ses activités africaines, rapporte l’agence Bloomberg. Le groupe britannique n’attend plus que les approbations réglementaires avant de mettre sur le marché l’une des plus grandes banques d’Afrique australe.
[private] La transaction est évaluée à 1.5 milliard de dollars, soit 20 milliards de rands. La banque britannique veut réduire ses parts dans sa filiale africaine de 50,1% actuellement à 20% à moyen terme. La transaction avait reçu l’approbation de l’ancien ministre des Finances, Pravin Gordhan, limogé le 31 mars par le président Jacob Zuma.
Mise en vente depuis deux ans, Barclays Africa, présente dans 12 pays de l’Afrique australe, n’a jusque-là trouvé aucun repreneur direct. Ce qui a poussé l’actionnaire majoritaire à passer par l’appel public. Ainsi, en 2016, la banque a cédé 12,2% de sa filiale pour 879 millions de dollars, en dessous de 11% du cours officiel de l’action sur une moyenne de 30 jours. Environ 40% de la cession était revenue aux investisseurs locaux dont le fonds institutionnel Public Investment Corporation (PIC).
Cette deuxième sortie sur le marché, tout comme la première, ressemble à une opération de renflouement des caisses de Barclays. A noter que dans sa politique de désengagement de l’Afrique au profit d’un recentrage sur les activités de la banque d’investissement en Europe et aux USA, la britannique vient enfin de conclure la vente de sa filiale égyptienne au groupe marocain Attijariwafa Bank. [/private]