L’exploitation du gaz serait une alternative pour résoudre le déficit énergétique noté ces dernières années en Afrique du Sud selon un rapport publié par McKinsey mardi 1er septembre 2015.Pour le cabinet d’expertise de McKinsey & compagny, l’Afrique du Sud sera véritablement confrontée à un déficit énergétique en 2020. Le gaz serait un recours pour pallier à cette carence.
Le pays le plus industrialisé d’Afrique utilise le charbon, sa principale source énergétique, et prévoit de diversifier sa production via le nucléaire.
LeS spécialistes sont pessimistes, prévoyant un avenir sombre avec l’aggravation des coupures de courants consécutive à une demande exponentielle de l’électricité et dez centrales qui ont atteint leurs limites de productivité.
La centrale à charbon de Medupi (nord-est), inaugurée dimanche 30 août, et la centrale Kusile (Nord – Est), en cours de construction, pour une capacité cumulative de 9600 MW, régleront le déficit énergétique à court terme, a indiqué le rapport.
Toujours, selon Mckinsey, l’espoir est permis de se rabattre sur le gaz avec les découvertes de gaz offshore au Mozambique et l’exploitation de gaz de schiste (désert du Karoo dans le sud ouest). Ce qui devrait permettre à l’Afrique du Sud de produire 20000 MW d’électricité d’ici 2030.
Pour rappel, l’Afrique du Sud tire 77% de son gaz naturel au Mozambique, un pays confronté ces dernières années à un déficit énergétique et des facteurs exogènes qui ont beaucoup impacté sur sa croissance au deuxième trimestre 2015.