Sur les 12 mois de l’année 2013, Ecobank Transcorporated International présente un résultat net de 2 milliards de dollars, en hausse de 16%. Une progression qui traduit des efforts en interne (restructuration, politique de maîtrise des charges) et non des performances commerciales. Ainsi, le résultat brut d’Ecobank a fondu de 34%. Signe positif, le coût d’exploitation revient à 70 %, en amélioration de 130 points de base depuis 2012. Quant au bénéfice par action, il s’effrite de 0,67 cents en 2012 à 0,60 cents en 2013. Compte tenu des besoins en fonds, le conseil d’administration n’a proposé aucun dividende au titre de l’exercice 2013, ce qui ne va pas se faire sans quelques grincements, les petits actionnaires exigeant depuis 2012 une augmentation de la rémunération de leurs actions.
Du reste, Ecobank reste solide dans ses fondamentaux avec des concours à l’économique en hausse de 21% à 11,4 milliards de dollars. Les dépôts progressent de 13% à 16,5 milliards de dollars, ce qui montre bien que la banque a un taux de conversion des dépôts en créances nettement en dessous de 100%. D’autre part, cette progression des dépôts apporte la preuve qu’Ecobank n’a pas perdu la confiance du marché suite à la crise en interne qui a vu le départ du président du conseil d’administration et du directeur général. Les actifs de la banque atteignent 22,6 milliards de dollars en progression de 13%.
Le tier 1 (noyau dur des fonds propres) calculé sous les règles de Bale I a augmenté de 55 millions de dollars à 2,1 milliards de dollars, soit un ratio de 13% par rapport aux engagements de la banque. Se félicitant des résultats de la banque, le directeur général, Albert Essien, y voit la récompense de la politique d’efficience menée au sein des différentes zones d’implantation d’Ecobank. Présent dans 35 pays, l’institution fait face à des créances douteuses de 165 millions de dollars hérités essentiellement du Nigeria, suite à l’acquisition d’Oceanic Bank.
2 commentaires
hum !hum !hum !hum !hum !
il faut oser le dire,Les dirigeant se sucrent sur le dos des petits actionnaires en distribuant des dividendes sur le pouce. Pour ces petits actionnaires, la mission ds dirigeant étét de avant tout de valoriser leurs investissements pour leur permettre d’engranger du rendement et de la rentabilité. Heureusement que les sud africains sont arrivés les petits actionnaires seront bientôt servis…