L’ancien directeur général de la COSUMAF (Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale) dirige depuis janvier la filiale congolaise de de Maréchal & Associés Finance. Ce cabinet parisien fondé par le très ex- Front national Samuel Maréchal a jusque-là réussi à convaincre 3 entreprises africaines à venir se frotter au marché libre. Pour quels résultats?
Alexandre Gandou qui compte plusieurs années d’expérience en tant que régulateur a du mal à convaincre les entreprises congolaises et sous régionales à prendre le chemin du marchè libre Nyse Euronext. Il faut dire que les bilans de la SIMAT (Société ivoirienne de manutention et de transit) de Petro Ivoire, et de Money Express en termes de levées obligataires n’ont jamais été dévoilés au public. En allant se frotter au marché libre (réservé aux avertis) ces belles pousses ne se sont-elles pas trompées de porte? A long terme, la valorisation apportée par une cote officielle n’est-elle pas plus intéressante qu’un marché libre?
Dans les milieux financiers africains, les avis sont plutôt sceptiques par rapport à la valeur ajoutée d’Euronext, une bourse plus chère en termes de procédures et de coûts de transactions et, qui plus est, n’offre pas plus d’avantages que la BRVM (Bourse régionale des valeurs mobilières) d’Abidjan.