La Banque de commerce et de développement de l’Afrique orientale et australe (TDB) et la Société islamique pour le développement du secteur privé (ICD) ont procédé, mardi 26 octobre, à la signature d’un protocole d’accord. Cette convention entre dans le cadre du renforcement de la coopération dans la fourniture de financements et d’investissements au secteur privé dans leur États membres communs en Afrique orientale et australe.
L’accord établit un cadre permettant aux deux institutions de collaborer dans le but de financer des transactions éligibles dans des pays ciblés parrainés par le secteur privé. En outre, il prévoit une collaboration dans le développement des marchés des capitaux par le biais de sukuk (certificats de fiducie), des services de structuration et de conseil, ainsi que pour une exploration plus approfondie des possibilités d’investissement en actions dans le capital-actions de TDB.
« Le financement est crucial pour la réalisation des objectifs de développement à long terme. Le partenariat avec l’ICD a le potentiel de renforcer la résilience et d’avoir un triple impact sur le résultat net, et arrive à un moment critique alors que l’Afrique reconstruit ses économies, qui ont été gravement touchées par la pandémie de Covid-19 », a déclaré Admassu Tadesse (photo), président émérite de TDB et directeur général du groupe.
Pour sa part, Ayman Sejiny, PDG d’ICD, a indiqué que la signature de ce protocole d’accord avec TDB est une confirmation de l’engagement de son institution à soutenir le développement du secteur privé de ses pays membres à travers l’Afrique orientale et australe en explorant les opportunités de cofinancement, ainsi que collaborer au développement des marchés de capitaux en tant que moyen essentiel de mobilisation des ressources.
Créée en 1985, TDB dessert 22 économies de sa région, avec pour mandat de financer et de favoriser le commerce, l’intégration et le développement durable.
De son côté, l’ICD a été créée en novembre 1999 pour soutenir le développement économique de ses pays membres en fournissant des financements pour des projets du secteur privé. L’organisme multilatéral est membre de la Banque islamique de développement (BID).