Le parlement marocain devrait adopter en octobre les projets de loi relatifs à deux véhicules du fonds Africa 50. Selon le quotidien marocain, « Les Inspirations Eco », qui rapporte l’information, les projets de loi concernent les statuts des véhicules Africa 50 – Financement de projets et Africa 50 -Développement de projets. Un autre texte concerne l’établissement du siège social d’Africa 50 dans l’enceinte de la plateforme spéciale Casablanca Finance City.
Le premier véhicule, à savoir Africa50 – Financement de projets, a pour objet social de promouvoir le développement des infrastructures en Afrique à l’aide de fonds provenant de sources diverses, dont des souscriptions au capital, des emprunts et des dons de sources africaines et non africaines. Son capital sera de 500 millions de dollars.
Le deuxième véhicule, en l’occurrence Africa 50 -Développement de projets, va identifier les projets d’infrastructures destinés à soutenir le développement économique durable en Afrique, aussi bien sur le plan national que régional. Ceci, en investissant en capital dès les premiers stades du cycle de développement des projets et, partant, à attirer et canaliser de nouvelles sources de capitaux pour le financement des infrastructures en Afrique. Son capital est de 3 milliards de dollars..
Dirigée par le camerounais Alain Ebobisse, nommé en avril 2016, le fonds doit relever le défi de la mobilisation des ressources dans un environnement global difficile.
Outre la Banque africaine de développement qui a été à l’origine du lancement d’Africa50, le fonds compte 22 pays africains pour premiers actionnaires : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, Djibouti, l’Égypte, le Gabon, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Mali, le Maroc, la Mauritanie, le Nigeria, le Niger, le Sénégal, la Sierra Leone, le Soudan, la Gambie et le Togo.
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