Le marché du business halal est estimé à 2300 milliards de dollars. Cependant l’Afrique n’engrange que 150 milliards de dollars. Donc, comment faire pour dynamiser ce business en Afrique. Telle est la question à laquelle ont tenté de répondre conjointement par le Ministère du commerce du Sénégal, du centre islamique pour le développement du commerce (CIDC) et de la fédération des chambres de commerce des pays du Golfe.
Ces différentes institutions membres de l’OCI (organisation de la coopération islamique), se sont donné rendez-vous à Dakar ce 03 mars pour un forum dénommé le business halal en Afrique.
Durant 3 jours, les discussions seront porté sur le thème : « vers une dynamisation des échanges commerciaux avec les pays du Golfe et d’Asie ».
Pour le président du Salon international du business musulman (SIBM), Khadiyatoulah Fall, le marché halal est une condition de développement. « C’est un nouveau paradigme, un esprit entrepreneuriale » a t-il déclaré.
Le marché africain du business halal est aussi un marché à 2 chiffres, selon Mohamed Abou, ministre délégué auprès du ministre de l’industrie, du commerce et de l’économie numérique du Maroc. Pour Mohamed Abdou, « Les pays africains devraient essayer de se positionner sur l’échiquier mondial du business halal ».
Venu présidé l’ouverture de ce forum, le premier ministre du Sénégal, Mouhamad Boune Abdallah Dionne présente le marché du business halal comme une nouvelle opportunité pour arriver au développement de l’Afrique, vu le pourcentage de musulman que regorge le continent.
Le pourcentage de la population musulmane en Afrique est estimé à 30%. Cela représente une large part de marché pour l’industrie des produits et services halals.