Quelques jours après la signature de l’accord de Paris sur le climat, les entreprises évoluant dans les énergies renouvelables ont vu leurs actifs renfloués. Ainsi, SunPower a connu une augmentation de 8,7% de sa valeur, First Solar 5% et MAC Global Solar Energy Index 4,5%.
Le fabricant de composant de panneaux solaires, REC Silicon a connu la plus forte percée avec une hausse de 10%. « Le solaire se positionne incontestablement comme la principale industrie contribuant à l’atteinte de l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, devant toutes les autres technologies.» affirmait à ce propos, Tom Werner, le directeur exécutif de SunPower.
Les fabricants de turbines éoliennes Vestas Wind, Nordex et Gamesa ont eux aussi connu un accroissement de 2 à 5% de leurs valeurs. Idem pour le fonds indiciel côté iShares Global Clean Energy qui a connu un bond de 1,4%.
En revanche, les actifs des énergies fossiles ont chuté. Peabody Energy, le plus grand producteur américain de charbon a vu sa valeur chuter de 12,6% dans la journée de ce 15 décembre, ce qui a porté sa dépréciation au cours de l’année 2015 à 93% de sa valeur. Les actifs de Consol Energy Inc, un autre producteur d’énergie à partir de charbon et de gaz naturel ont aussi connu une baisse d’environ 3,3%.
Selon la banque d’investissement Goldman Sachs, cet accroissement de valeur devrait se généraliser à toutes les entreprises offrant une alternative aux énergies fossiles. Elle est soutenue par son confrère britannique Barclays qui conseillait à ses clients, via une note, de prendre en compte les implications économiques de cet accord sur les différentes industries.