Avec ce montant de 200 millions de dollars apporté en garantie, le volume de prêts destinés aux projets éligibles passe de 180 à 380 millions de dollars, explique Bocar Touré, économiste en charge des questions énergétiques à la Banque Africaine de Développement.
Cette amélioration de la qualité du risque de contrepartie va booster le marché nigérian d’électricité qui a concrètement vu le jour suite à la privatisation de 15 centrales électriques en novembre dernier. Ce processus fait suite à la création de la Nigerian Bulk Electricity Trading Plc en 2010, chargée de jouer la chambre de compensation entre les producteurs et les distributeurs d’électricité, garantissant l’achat de la production totale dans la phase de transition sensée durer 5 à 10 ans.