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Découvrez les actualités et analyses approfondies des secteurs économiques africains, mettant en lumière les opportunités et les défis financiers.

DAKAR, Sénégal, 23 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — Du 20 au 22 juillet, l’Initiative Panafricaine de Lutte Contre les Hépatites (IPLH) a organisé la conférence « Consensus de Dakar » pour l’Afrique francophone à Dakar, au Sénégal. Au cours de cette réunion, les experts sont arrivés à un consensus pour accroître la prévention, la prise de conscience, la recherche et le traitement des hépatites grâce à des plans nationaux dans les pays participants. Les experts, parmi lesquels des cliniciens, des généralistes, des groupes de patients et des responsables politiques, ont formulé un appel à l’action unifié en faveur de l’élaboration d’une politique efficace de lutte contre les hépatites. Les pays d’Afrique francophone participants étaient l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Centrafrique, le Congo, la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, Madagascar, le Mali, le Maroc, la Mauritanie, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad, le Togo et la Tunisie. Ce groupe a été rejoint par des représentants du projet d’Afrique anglophone « Hepatitis in Africa – Call for Action ».

Logo « Hepatitis in Africa – Call for Action »: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/hia.jpg

Logo MSD: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/merck-sharp–dohme-corp.a-subsidiary-of-merck–co.inc..jpg

L’hépatite – un fardeau pour la société

Les hépatites B et C comptent aujourd’hui parmi les maladies infectieuses qui ont le plus fort impact négatif sur les individus, les familles et la société. Les deux hépatites virales B et C sont la principale cause de maladie chronique du foie au monde (1). C’est particulièrement important en Afrique, où un cinquième de la population est porteuse d’une hépatite chronique et où le cancer du foie est la première cause de décès par cancer chez l’homme. Frappant généralement les hommes entre 30 et 45 ans, et avec une mortalité de quasiment 100 %, le cancer du foie, et par conséquent l’hépatite, a un énorme impact économique (2) (3).

Malgré les effets néfastes sur la santé et sur l’économie des hépatites virales, les hépatites B et C restent sous-diagnostiquées et sous-signalées en Afrique. Contrairement au VIH, auquel d’énormes ressources sont consacrées, les fonds pour combattre l’infection par l’hépatite sont limités, et souffrent d’un manque de plaidoyer et de conscience de la communauté. En raison de l’absence de soutien à la base, les populations les plus affectées par les hépatites B et C, qui sont généralement difficiles à atteindre et privées de droits, ne reçoivent pas les services requis.

Les experts de toute l’Afrique s’unissent pour combattre l’hépatite

Afin de traiter ce problème, entre autres, l’IPLH a mis en place le « Consensus de Dakar ». Cette seconde réunion de l’IPLH s’appuie sur l’expérience de terrain acquise depuis la première conférence de Dakar en 2011. Afin d’augmenter l’impact de ces efforts à travers le continent africain, l’IPLH s’est associée au Focus Scientific Research Center (FSRC), une équipe de chercheurs dirigée par des médecins, et MSD, un leader mondial des soins de santé, qui ont mis en place une initiative de prise de conscience de l’hépatite dans les pays d’Afrique anglophones. Cette initiative nommée « Hepatitis in Africa – Call for Action » a été lancée à Lagos, au Nigeria, le 18 juin, avec pour objectif de provoquer une prise de conscience de la maladie parmi les parties prenantes concernées de la région.

Le Prof. Aminata Sall Diallo, directrice exécutive du « Programme National de Lutte contre les Hépatites » (PNLH) et coordinatrice de l’IPLH, a déclaré : « En élaborant des stratégies d’harmonisation des données et de partage des ressources, et en réunissant les expertises de recherche dans toute l’Afrique, nous pouvons évaluer efficacement le fardeau que représentent les hépatites B et C, en savoir plus sur les facteurs de risque et améliorer les efforts de diagnostic, gestion et prévention. Cette conférence à Dakar établira la marche à suivre pour agir contre l’hépatite, en impliquant les parties prenantes locales, régionales et internationales. »

Henrik Secher, directeur général et vice-président de MSD Afrique, a ajouté : « Nous soutenons les efforts des gouvernements et des professionnels de la santé en Afrique pour prévenir les transmissions et améliorer la détection de l’hépatite. L’implication de MSD dans cette initiative fait partie intégrante de notre engagement à découvrir, concevoir et fournir des médicaments pour prévenir et traiter les hépatites virales. »

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour Merck Sharp & Dohme Corp., une filiale de Merck & Co., Inc.

Contacts pour les médias :

MSD

Nom : Dr Anouar Ben Younes

Directeur de l’accès au marché en Afrique, MSD

Email: anouar.benyounes@merck.com

Numéros de téléphone : Fixe :+41 58 618 2408 ; Portable : +41 79 193 1998

Références :

1. Mohd Hanafiah K, Groeger J, Flaxman AD, Wiersma ST. Global epidemiology of hepatitis C virus infection: new estimates of age-specific antibody to HCV seroprevalence. Hepatology. 2013 Apr;57(4):1333-42. doi: 10.1002/hep.26141. Epub 2013 Feb 4. AND Mercy Jelagat Karoney, Abraham Mosigisi Siika. Hepatitis C virus (HCV) infection in Africa: a review. The Pan African Medical Journal. 2013;14:44

2. GLOBOCAN Cancer Fact Sheet. GLOBOCAN 2008, International Agency for Research on Cancer. Disponible sur : http://globocan.iarc.fr/factsheets/cancers/liver.asp. Consulté le : 16 juin 2013.

3. Jemal, A., Bray, F., Forman, D., O’Brien, M., Ferlay, J., Center, M. and Parkin, D. M. (2012), Cancer burden in Africa and opportunities for prevention. Cancer, 118: 4372–4384. doi: 10.1002/cncr.27410

Organisateurs :

À propos de l’IPLH :

L’IPLH a été créée après la Déclaration de Dakar sur l’hépatite (juillet 2011). Cette initiative africaine est indépendante et réunit des bénévoles de vingt pays africains, ainsi que des experts bénévoles européens, qui agissent ensemble pour donner plus de visibilité à leurs actions dans chaque pays, et pour améliorer les pratiques dans la lutte contre l’hépatite. L’approche de l’IPLH est basée sur l’autonomisation (la capacité des parties prenantes africaines à élaborer leurs propres stratégies), l’inclusion (l’implication des ministères de la Santé, des professionnels de la santé, de la société civile), la vision globale (prendre en compte tous les aspects de l’hépatite, et avoir une vision globale des problèmes de santé en Afrique).

À propos du FSRC :

Le Focus Scientific Research Center (FSRC) de phamax AG est un groupe de chercheurs dirigé par des médecins qui est convaincu que les problèmes de santé dans les économies à forte croissance ne peuvent être efficacement traités que grâce aux efforts combinés des secteurs privé, public et universitaire. phamax AG a un siège social en Suisse et des bureaux à Bangalore, en Inde, et à Singapour.

À propos de MSD :

MSD (http://www.msd.com), connue sous le nom de Merck aux États-Unis et au Canada, est aujourd’hui un leader mondial des soins de santé qui œuvre pour le bien-être du monde. MSD est un nom commercial, utilisé en dehors de l’Amérique du Nord, de Merck & Co., Inc., dont le siège social est basé à Whitehouse Station, dans l’État du New Jersey, aux États-Unis. Grâce à nos médicaments vendus sur ordonnance, nos vaccins, nos thérapies biologiques et nos produits de santé destinés aux personnes et aux animaux, nous travaillons avec nos clients dans plus de 140 pays à travers le monde pour apporter des solutions innovantes dans le domaine de la santé. Nous montrons également notre engagement pour accroître l’accès aux soins de santé par des politiques, programmes et partenariats de grande envergure. Pour plus d’informations, consultez http://www.msd.com et retrouvez-nous sur Twitter, Facebook et YouTube.

ACCRA, Ghana, 22 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — Un Forum d’investissements « Projet Régional Sealink », conçu par Nigeria Export-Import Bank (NEXIM) (http://www.neximbank.com.ng), la Fédération des Chambres de Commerce et d’Industrie(FCCIAO) de l’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale et TRANSIMEX (un fournisseur intégré de services logistique basé au Cameroun), se tient aujourd’hui à Accra, au Ghana. Ce Forum offre l’opportunité d’investissement unique et irrésistible aux entreprises en pleine croissance du secteur privé dans la région de l’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale.

Logo NEXIM: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/nexim.png

Afin d’assurer un décollage réussi pour le service, ces agences avaient auparavant formé en 2012 une entité ad hoc, «Sealink Promotionnel Company Limited» pour la mise en œuvre de la stratégie et du modèle commercial pour la réussite du projet.

Selon le Directeur Général de la Nigerian Export-Import Bank, M. Roberts U. Orya, le but de la création d’une compagnie régionale / transnationale du transport maritime est de relier les ports maritimes sur les côtes de l’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale, afin de faciliter les échanges et d’assurer le transport régulier du fret et de passagers à l’intérieur et entre les deux régions. L’objectif vise essentiellement la réalisation des objectives des Pères Fondateurs de la CEDEAO concernant l’intégration concrète des 15 États membres en assurant la libre circulation des personnes, des biens et des services au sein de la sous-région.

Le Conseil d’Administration de Sealink est composé de représentants de ces organismes. Le Conseil d’Administration est assisté par un Comité Consultatif (le Comité technique) qui est composé des experts technocrates de l’industrie maritime dans la région de l’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale «Projet Régional Sealink» est actuellement approuvé et soutenu par divers organismes régionaux qui s’identifient avec le projet. Parmi ces organismes sont la CEDEAO, l’Organisation maritime de l’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale (OMAOC), l’Union Africaine du Conseil des Transporteurs- Affréteurs, la Banque Africaine de Développement, la CEDEAO Banque d’Investissement et de Développement et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). Le projet a été présenté aux gouvernements des pays membres ainsi qu’à leurs différents organismes maritimes et portuaires.

Pourquoi investir dans le projet Sealink ?

Selon M. Orya, le projet Sealink offre une proposition d’investissement unique et irrésistible dans la région de l’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale en croissance rapide, pour les raisons suivantes:

1. Un secteur favorable à la croissance: le commerce inter et intra-régional en Afrique occidentale et centrale a été entravé par le mauvais état des infrastructures routières. L’introduction d’un lien côtier direct entre les deux régions devrait avoir un effet multiplicateur sur le taux de croissance économique de ces régions offrant ainsi un rendement adéquat pour les investisseurs.

2. Un soutien national et supranational: «Projet Régional Sealink» est une initiative du secteur privé avec le soutien de divers organismes supranationaux des régions d’Ouest et Centrale de l’Afrique, la Commission de la CEDEAO, FCCIAO et l’Organisation Maritime de l’Afrique Centrale (OMAOC). Cela devrait permettre d’améliorer le financement et aider la société à naviguer dans le régime de réglementation maritime dans la région.

3. Opportunité de diversification: L’investissement offre l’opportunité aux investisseurs sans exposition préalable au secteur maritime ou à la région de l’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale de diversifier leur portefeuille et d’investir dans d’ autres secteurs à savoir le pétrole et le gaz, l’agriculture et le secteur minier qui connaissent une croissance exponentielle en Afrique occidentale et centrale.

4. Une plus grande capacité pour les passagers et des cargaisons: Avec la croissance et la promotion du mouvement libre et gratuit des biens et services, «Projet Régional Sealink» devrait bénéficier de cette nouvelle capacité à transporter un plus grand fret et de passagers.

5. Facteurs économiques fondamentaux puissants: le projet jouira d’un statut de quasi-monopole grâce à sa liaison avec les ports de l’Afrique occidentale et centrale.

La proposition unique de Sealink veille à ce que l’entreprise est en mesure d’offrir une flotte moderne avec des équipements modernes de communication assurant la sécurité des passagers à bord et ainsi peut déterminer de meilleurs prix correspondant à la qualité du service offert.

NEXIM Banque – La Banque nigériane d’import-export a été créé par la Loi 38 de 1991 comme un organisme de crédit à l’exportation avec le vaste mandat de promouvoir la diversification de l’économie nigériane et l’approfondissement du secteur extérieur, en particulier non- pétrolier à travers l’octroi de crédit en devises locales et étrangères, installations à risques, par l’entremise de garantie de crédit pour l’export et de crédit d’assurance pour l’export , le développement des affaires et des services consultatifs financiers, etc.

Dans la poursuite de son mandat de promouvoir la diversification de l’export et l’approfondissement du secteur non pétrolier, les initiatives stratégiques actuelles de la Banque ciblent la stimulation de la création d’emploi et les gains de change dans les industries de la confection/fabrication, de la transformation des produits agricoles, des minéraux et des services (tourisme, transports et Divertissement).

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Nigerian Export-Import Bank (NEXIM).

Contact Presse:

Chinedu Moghalu

Chef du Département de la Communication entreprise

Nigerian Export-Import Bank (NEXIM)

Email: moghaluc@neximbank.com.ng

Phone:+234-9-460-3644; +234-808-835-3804

Website: http://www.neximbank.com.ng

WASHINGTON, 22 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — L’Afrique subsaharienne recense près de la moitié de toutes les terres utilisables non cultivées du monde mais, à ce jour, le continent n’est pas parvenu à développer les 202 millions d’hectares de terres disponibles pour mieux lutter contre la pauvreté, générer de la croissance, créer des emplois et promouvoir une prospérité partagée.

Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale intitulé « Securing Africa’s Land for Shared Prosperity », rendu public aujourd’hui, les pays africains et les communautés pourraient mettre fin aux « accaparements des terres », accroître leur production agricole et améliorer leurs perspectives de développement, s’ils parviennent à moderniser, au cours de la décennie, les procédures complexes qui régissent le droit foncier et la gestion des terres en Afrique. L’Afrique a le taux de pauvreté le plus élevé au monde avec 47,5% de la population vivant avec moins d’1,25 dollar EU par jour.

« Malgré ses abondantes richesses en terre et en ressources minières, l’Afrique reste pauvre », déclare Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique. « Améliorer la gouvernance foncière est un impératif pour accélérer la croissance économique et faire en sorte qu’elle s’accompagne d’une réduction sensible de la pauvreté et créer plus d’opportunités pour les Africains, notamment pour les femmes qui représentent 70 % des exploitants agricoles du continent mais n’ont pas toutes accès aux terres à cause des lois coutumières. Le statu quo est inacceptable et la situation doit évoluer afin que tous les Africains puissent bénéficier de leurs terres».

Le rapport souligne que plus de 90% des terres rurales agricoles en Afrique ne sont pas enregistrées ce qui a pour conséquence de faciliter des phénomènes tels que l’accaparement des terres et l’expropriation sans dédommagement substantiel. Cependant, le rapport « Securing Africa’s Land for Shared Prosperity », citant des expériences pilotes menées avec succès dans des pays africains comme le Ghana, le Malawi, le Mozambique, la Tanzanie et l’Ouganda, propose un plan d’action en 10 étapes qui pourrait contribuer à révolutionner la production agricole, mettre un terme à « l’accaparement des terres » et éradiquer l’extrême pauvreté en Afrique.

Un plan d’action préconisant réformes et investissements

• Encourager les réformes et les investissements visant à améliorer le titrage et l’enregistrement des terres communales et individuelles.

• Régulariser les droits fonciers des squatters qui occupent des terrains publics, les bidonvilles abritant 60% des citadins africains.

• Améliorer la gouvernance foncière et lutter contre la corruption endémique en matière de gestion des terres qui, dans bon nombre de pays d’Afrique, heurte les intérêts des pauvres en maintenant le statu quo.

• Mobiliser la volonté politique des gouvernements africains afin de réformer le système foncier et encourager les partenaires au développement à soutenir ses réformes financièrement et politiquement.

Le nouveau rapport évalue à 4,50 milliards de dollars EU la somme que devront débourser sur 10 ans les pays africains et leurs partenaires au développement ainsi que le secteur privé, pour intensifier les réformes foncières et les investissements en la matière.

« Améliorer la performance et la productivité du secteur agricole en Afrique est indispensable si l’on veut une croissance généralisée, créer des emplois, attirer les investissements et une réduction significative de la pauvreté », souligne Jamal Saghir, directeur du développement durable pour la région Afrique de la Banque mondiale. « La gouvernance foncière s’avère un moyen efficace de propulser l’Afrique sur la voie du changement et garantir un meilleur avenir pour tous les Africains ».

Des conditions propices au changement

La flambée des prix des denrées de base et l’augmentation des investissements directs étrangers font qu’il est d’autant plus rentable d’investir dans la gouvernance foncière qui se traduit par de meilleurs rendements agricoles, un meilleur accès aux marchés et des prix plus avantageux. La plupart des pays d’Afrique ont déjà adopté des textes de lois reconnaissant les droits fonciers coutumiers et garantissant les droit des femmes à la propriété foncière, droits qu’il est cependant essentiel de renforcer.

De plus, les nouvelles technologies de l’information comme les satellites peuvent fortement réduire le coût d’administration des terres. En Afrique, un nombre croissant de pays ont recours à ces technologies pour réduire les frais de cartographie et topographie et ils informatisent leurs cadastres afin de réduire la corruption et alléger les procédures administratives.

Vingt-six pays africains ont mis en place au moins une station de référence à fonctionnement continu (CORS) et environ 50 CORS communiquent des données au système de référence géodésique africain qui, une fois achevé, fournira un cadre de référence géodésique unifié à travers le continent.

Les défis persistent

Avec seulement 10% des terres rurales enregistrées en Afrique, l’absence de gouvernance foncière fait que le transfert de propriété prend deux fois plus de temps et coûte deux fois plus cher par rapport aux pays industrialisés. De plus, la faible gouvernance est la cause principale de corruption dans le secteur foncier.

Le rapport souligne qu’ « à moins que les droits communaux et individuels ne soient enregistrés et que la gouvernance des terres ne soit améliorée, la récente vague d’investissements directs étrangers en Afrique subsaharienne ne se traduira pas par une croissance inclusive et durable, car la spoliation des communautés locales causera des troubles et les investissements ne porteront pas leurs fruits comme on l’a vu à Madagascar en 2009».

Le rapport cite des exemples de gouvernements africains qui sont parvenus à faire passer des lois difficiles et à progressivement réformer le système foncier au profit des communautés les plus pauvres. Illustrant la nécessité de renforcer les capacités administratives, le rapport souligne que le Ghana, le Kenya et l’Ouganda n’ont chacun pas plus de 10 arpenteurs-géomètres professionnels pour un million d’habitants contre 197 en Malaisie et 150 au Sri Lanka. Sur les 206 arpenteurs agréés du Kenya, 85 seulement étaient en activité. Le rapport fait remarquer qu’il est futile de renforcer les capacités sans réaliser des investissements complémentaires dans l’administration foncière.

« Les questions de gouvernance foncière sont au premier plan et au cœur du défi de développement de l’Afrique », déclare Frank Byamugisha, auteur du rapport et spécialiste des questions foncières pour la région Afrique de la Banque mondiale. «Ce rapport offre une feuille de route utile, axée sur les politiques pour garantir les droits fonciers des Africains en vue de promouvoir une prospérité partagée».

En 2002, au moins 20 pays d’Afrique subsaharienne avaient reconnu les droits fonciers coutumiers et l’égalité des sexes en la matière, un nombre qui a pratiquement doublé. La Commission de l’Union africaine a élaboré un plan stratégique de cinq ans pour la mise en œuvre d’une politique foncière d’ici 2016.

Le rôle de la Banque mondiale

Comme le souligne ce rapport, l’Afrique possède la plus grande superficie de terres cultivables au monde et garantir l’accès à la terre est fondamental pour ses millions d’habitants. Investir dans la gouvernance foncière bénéficiera tant au gouvernement qu’aux investisseurs et aux personnes privées de droits fonciers.

Le Groupe de la Banque mondiale approuve les directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale. Ces directives représentent un instrument international de vaste portée pour enrichir des réformes de politique spécifiques, notamment nos propres procédures et directives destinées à nos clients. Le Groupe de la Banque mondiale œuvre déjà de concert avec les pays en vue d’appliquer ces directives, en mettant plus particulièrement l’accent sur l’Afrique.

Le Groupe de la Banque mondiale et ses partenaires ont aussi élaboré le mécanisme intitulé « Land Governance Assessment Framework » (LGAF) en tant qu’outil de diagnostic pour évaluer la situation des terres au niveau des pays. Des évaluations du LGAF ont été réalisées ou sont en cours dans 18 pays, dont 10 en Afrique. Le Groupe de la Banque mondiale soutient 24 projets de gouvernance foncière pour un montant de 928 millions de dollars EU, sans doute la somme la plus importante investie dans ce domaine par une agence de développement international.

Pour en savoir plus:

Communiqué de presse: L’accès à la terre : une nécessité vitale pour les pauvres

Rapport complet:

http://www.worldbank.org/en/region/afr/publication/securing-africas-land-for-shared-prosperity

DAKAR, Sénégal, 22 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — L’Organisation de la Presse Africaine (APO) a salué lundi la nomination de M. Saïdou M. OUEDRAOGO à la fonction de Directeur de la Communication du Marketing et des Relations Publiques de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) (http://www.boad.org).

Photo de M. Saïdou M. OUEDRAOGO: http://www.photos.apo-opa.com/index.php?level=picture&id=586

L’APO a immédiatement exprimé « ses plus chaleureuses félicitations » au nouveau Directeur de la Communication de la BOAD.

« Je me réjouis d’autant plus de ce choix qu’il vient distinguer un ancien journaliste économique. (…) Je tiens à adresser tous mes vœux de succès à M. OUEDRAOGO et à l’assurer du plein soutien de l’Organisation de la Presse Africaine dans sa mission », a notamment déclaré le Secrétaire-Général de l’Organisation de la Presse Africaine (APO), Nicolas POMPIGNE-MOGNARD.

De nationalité burkinabé, Saïdou M. OUEDRAOGO est titulaire d’une Maîtrise de Lettres de l’Université de Ouagadougou.

Diplômé de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille (France) en 1986, il intègre la rédaction du magazine Afrique-Elite, à Paris, avant de rejoindre la Télévision du Burkina en qualité de journaliste économique, poste qu’il occupera de 1988 à 1996.

En 1996, Saïdou M. OUEDRAOGO est nommé Directeur de la Communication de la Présidence du Burkina Faso.

Saïdou M. OUEDRAOGO est désigné Directeur du Patrimoine de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) en février 2009, avant d’être nommé Directeur de la Communication du Marketing et des Relations Publiques de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD).

La BOAD est l’institution commune de développement des finances des huit Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et le Togo.

Elle a pour but de promouvoir un développement équilibré de ses Etats membres et de favoriser l’intégration économique au sein de l’Afrique de l’Ouest en finançant des projets de développement prioritaires.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine.

Contact :

sec.sg@apo-opa.org

+41 22 534 96 97

TUNIS, Tunisie, 20 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) a approuvé, le 17 juillet 2013, au titre du Fonds africain de développement (FAD), un prêt de 22,56 millions de dollars EU, destiné à financer un projet de pistes communautaires au Sénégal. Ce projet vise à améliorer l’accès des populations rurales aux prestations socioéconomiques de base, ainsi qu’à augmenter les revenus et emplois ruraux. Au nombre des principales réalisations, sont prévues : i) le renforcement des capacités des communautés rurales (CR) dans la maitrise d’ouvrage des travaux ; ii) l’optimisation de 875 km de pistes, avec des infrastructures socioéconomiques associées ; et iii) l’entretien de 5 000 km de pistes réparties dans tout le pays, avec la mise en place d’un dispositif d’entretien durable permettant aux communautés rurales d’accéder aux ressources du Fonds d’entretien routier autonome (FERA), avec une dotation spéciale dédiée aux CR.

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Au terme du projet, outre le désenclavement de 187 communautés rurales, 935 élus2 700 jeunes (dont 40% de femmes) ainsi que 126 agents (20% de femmes) des Agences régionales de développement (ARD) et des Services techniques déconcentrés seront formés à l’assistance à la maitrise d’ouvrage des travaux de pistes, et 2 000 emplois ruraux seront créés. Grâce au projet, les revenus devraient croître également de 20 % .

La Banque a financé une première phase, en appui au Programme national d’infrastructures rurales (PNIR), qui s’est achevée avec des résultats satisfaisants. Cette opération a donné lieu à 1 200 km de nouvelles pistes, qui ont permis d’améliorer les conditions de vie de quelque 1,5 million de personnes réparties dans 84 CR. Elle a été un levier important de renforcement du processus de la décentralisation et de la gouvernance locale, grâce à la maîtrise d’ouvrage des travaux confiée aux CR. Ces résultats justifient la poursuite du financement par la Banque d’une deuxième phase, qui permettra de de consolider les acquis de la première, de couvrir d’autres CR, et de désenclaver ainsi près de deux millions de personnes.

Le projet aidera à mettre à jour les informations sur le réseau de pistes non classées, grâce à la mise en place d’une banque de données ainsi qu’à la mise à niveau des responsables des CR en matière de maîtrise d’ouvrage des pistes rurales. Pour ce faire, les capacités des CR ou de leur regroupement en Groupement d’Intérêt Communautaire (GIC) seront renforcées, en vue d’améliorer leurs missions en matière de maîtrise d’ouvrage et de gestion de pistes rurales. Le projet donnera lieu à l’élaboration de manuels spécialisés sur la maitrise d’ouvrage et l’entretien des pistes, ainsi que d’outils ad hoc pour assurer le suivi et l’évaluation des impacts socioéconomiques et environnementaux, ainsi que la gestion – ou cogestion – des infrastructures de désenclavement. Leur large diffusion sera assurée au niveau des zones cibles.

Guichet concessionnel du Groupe de la BAD, le FAD contribuera à hauteur de 22,56 millions de dollars EU, assumant ainsi 33 % du coût total du projet. Les Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Le Fonds d’entretien routier autonome (FERA), les Communautés rurales et le gouvernement sénégalais couvriront le montant restant.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Banque Africaine de Développement (BAfD).

Contact : COMU@AFDB.ORG ou Mamadou Abdoul KANE SNFO M.Kane@afdb.org

TUNIS, Tunisie, 20 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — Dans une déclaration commune publiée le 19 juillet 2013 à Tunis en Tunisie, les institutions africaines ont apporté leur soutien au Fonds Afrique50 de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org), la présentant comme le principal véhicule financier de l’Afrique pour mobiliser des ressources à grande échelle et attirer des financements privés internationaux pour résorber le déficit en infrastructure de l’Afrique.

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“Nous, Mme Nkosazana Dlamini -Zuma, présidente de la Commission de l’Union africaine (CUA), Dr Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), M. Donald Kaberuka, président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), les communautés économiques régionales, les institutions régionales de financement du développement et l’Agence de planification et de coordination du NEPAD, renforçons notre coopération dans la quête de nouveaux instruments innovants pour augmenter de manière significative les investissements dans l’infrastructure régionale et continentale en appui à la transformation de l’Afrique », note le communiqué.

Ils « ont accueilli le Fonds Afrique50 comme un nouveau véhicule, crédible et innovant, pour le financement de l’infrastructure en Afrique ». La rencontre de Tunis a salué l’initiative de la BAD, considérée comme « un véhicule primordial pour que la vision et les objectifs de l’Agenda 2063 de l’Afrique en termes de projets d’infrastructure régionale structurante soient réalisés ».

Le Fonds Afrique50 sera innovant dans sa conception et dans sa structure. Il favorisera la levée de financements pour l’infrastructure à partir de sources aussi diverses que les réserves des Banques centrales, les fonds de pension africains, les fonds souverains africains, la diaspora, les grosses fortunes africaines, etc.

Le Fonds Afrique50, dont le principe avait été entériné par les ministres des Finances lors des Assemblées annuelles de la BAD en mai 2013 à Marrakech, est une initiative qui œuvrera en partenariat avec les institutions régionales pour financer des projets transformationnels.

Flexible, efficace et commercial, le Fonds Afrique50 mettra un accent particulier sur la nécessité d’acheminer les fonds mobilisés par ses différents instruments dans des projets susceptibles d’assurer un retour sur investissement raisonnable aux investisseurs.

Son action portera sur l’infrastructure transcontinentale dont les projets prioritaires du Programme pour le développement de l’infrastructure en Afrique.

A l’ouverture de la cérémonielle président Kaberuka a réaffirmé l’engagement de la BAD à accompagner les efforts des pays africains en matière de financement de projets d’infrastructures. « La Banque africaine de développement, du fait de son expérience et de son mandat jouera un rôle de leader, mais il s’agit d’un instrument collectif, » a-t-il indiqué.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Banque Africaine de Développement (BAfD).

TUNIS, Tunisie, 18 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — Le président de la Banque africaine de développement (http://www.afdb.org), Donald Kaberuka, la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, et le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, Carlos Lopes, donneront une conférence de presse demain jeudi 19 juillet 2013 à 13 h à l’hôtel Mövenpick de Gammarth à Tunis, dans le cadre de la « Table ronde de Tunis sur le financement des infrastructures ». La séance d’ouverture de la table ronde, à 11h30, est également ouverte à la presse.

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C’est la première fois qu’une table ronde réunit tous les dirigeants des institutions africaines impliquées dans la conception et le financement de l’infrastructure : institutions politiques (Union africaine), institutions de financement du développement (BAD, banques régionales : BOAD, DBSA, PTA Bank, BDEAC…) et communautés économiques régionales (UMA, UEMOA, CEDEAO…).

La table ronde de Tunis est importante à plusieurs égards. D’une part, il s’agit de la première visite à Tunis de la nouvelle présidente de la Commission de l’Union africaine, et d’autre part, cette rencontre offre un cadre aux dirigeants des institutions africaines d’examiner les meilleurs voies d’assurer le financement des 68 milliards de dollars nécessaires pour la transformation de l’Afrique à travers une infrastructure moderne d’ici à 2020. Résoudre le problème des infrastructures en Afrique devrait permettre de dynamiser la croissance sur le continent de 2% par an en moyenne.

La table ronde examinera également le « Fonds Afrique 50 » lancé par le président Donald Kaberuka. Cette initiative a été saluée et soutenue par les ministres des Finances lors des Assemblées annuelles du Groupe de la BAD en mai 2013 à Marrakech au Maroc.

Les journalistes désireux de couvrir la table ronde et la conférence de presse ou sollicitant des interviews sont priés d’envoyer un mail à Olivia Nadine Ndong Obiang, Chargée des Relations avec les Médias.

Contact : T. +216 71 10 15 84 / C. +216 95 99 97 70 / o.ndong-obiang@afdb.org.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Banque Africaine de Développement (BAfD).

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 34 pays africains, avec un Bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 53 Etats membres régionaux.

Pour plus d’information : http://www.afdb.org

TUNIS, Tunisie, 18 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (http://www.afdb.org) a approuvé le nouveau document de stratégie pays (DSP) de la République démocratique du Congo (RDC) pour la période 2013-2017. L’objectif principal de cette stratégie d’intervention de la Banque est d’aider la RDC à sortir de son état de fragilité en créant les conditions d’une croissance forte et inclusive, induite par un dynamisme accru des secteurs productifs de l’économie.

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Au plan national, la priorité sera accordée au développement d’infrastructures durables susceptibles d’impulser la croissance économique, telles que l’énergie, le transport et les pistes rurales dans la zone centre définie autour de l’axe Ilebo-Tshikapa-Kananga-Mbuji-Mayi. Une attention particulière sera accordée à la contribution effective de ces infrastructures au renforcement du tissu communautaire et au développement des entreprises locales. Les infrastructures à réaliser seront conçues pour être résilientes à la variabilité et au changement climatique et pour renforcer les capacités d’adaptation des populations à ces phénomènes.

Le DSP apportera également un appui à la poursuite de réformes appropriées visant l’amélioration de la gouvernance centrale et sectorielle et l’assainissement du climat des affaires. L’objectif est d’améliorer la performance d’ensemble de l’économie et les capacités de l’administration publique à piloter l’économie et à induire une implication accrue du secteur privé dans la création de richesses et d’emplois.

Au plan régional, les choix stratégiques du DSP sont guidés par la situation privilégiée de la RDC en Afrique Centrale, notamment sa taille, sa frontière commune avec neuf autres pays et son immense potentiel naturel. Cette position comporte en effet des atouts exceptionnels au plan de l’intégration régionale, notamment en matière d’échanges commerciaux avec les pays de la région qui doivent être dynamisés et intensifiés.

Le DSP est articulé autour des deux piliers complémentaires suivants : le Développement d’infrastructures de soutien à l’investissement privé et à l’intégration régionale et le Renforcement des capacités de l’Etat en vue d’accroitre les recettes publiques et asseoir un cadre incitatif pour l’investissement privé. Les actions prévues sont conçues pour se renforcer mutuellement et pour accroitre l’effet de levier de l’assistance de la Banque. Le pilier infrastructure sera mis en œuvre pour assurer un effet d’entrainement sur la croissance de l’investissement privé dans les secteurs productifs de l’économie. Le deuxième sera consacré au renforcement des capacités de l’Etat à assurer une gouvernance économique améliorée et incitative pour l’investissement privé.

Pour la mise en œuvre de cette stratégie, la Banque compte mobiliser environ 860 millions de dollars américains au cours des cinq prochaines années.

La BAD a un Bureau national à Kinshasa depuis 2007.

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À propos du Groupe de la Banque africaine de développement

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 34 pays africains, avec un Bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 53 Etats membres régionaux.

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Contact:

Bureau National de la BAD à Kinshasa- RDC

294, Boulevard du 30 juin- Immeuble de la BCDC au 6ème étage

Représentant Résident, Valentin Zongo ; v.zongo@afdb.org

Tel: +243 815 560 291 ; Fax : +243 815 560 294

TUNIS, Tunisie, 17 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) a approuvé, ce 17 juillet, une ligne de crédit (LdC) à moyen terme, d’un montant de 75 millions de dollars EU à Fidelity Bank Plc. Celle-ci est destinée à financer des projets sélectionnés dans des secteurs cruciaux pour le programme de transformation et la croissance économique du Nigéria, tels que les infrastructures, l’industrie manufacturière et les PME. Cette LdC sera complétée, dans la mesure du possible, de 75 millions de dollars EU supplémentaires abondés via la syndication menée par la BAD.

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Banque locale érigée en banque universelle, Fidelity Bank Plc est opérationnelle depuis 2001. Comptant plus de 200 succursales réparties dans les six zones géopolitiques du Nigeria, elle est particulièrement bien placée pour mettre à profit les opportunités qui s’offrent dans différents secteurs et diversifier ses risques. En décembre 2012, le total des fonds propres de Fidelity s’élevait à 1,04 milliard de dollars EU. La banque est classée parmi les six premières banques du Nigeria en termes de fonds propres, et à la huitième place en ce qui concerne les dépôts et l’ensemble des actifs. La ligne de crédit complètera les autres efforts de mobilisation de ressources de Fidelity, grâce à la mobilisation de dépôts et aux lignes de financement octroyées par les institutions financières de développement (IFD) et les banques commerciales, et grâce aux profits générés par sa récente émission d’obligations.

La LdC de la BAD contribuera à combler le déficit de financement de Fidelity, en fournissant les liquidités qui lui sont nécessaires à plus long terme, pour répondre aux exigences de son portefeuille dans un contexte où le marché financier, qui a tendance à préférer plutôt les liquidités à court terme, prohibe l’accès à des prêts sur le moyen et long terme. Ce financement permettra à Fidelity de mieux servir et financer ses clients, d’accroître la durée des prêts pour des sous-projets, et d’augmenter son portefeuille de prêts, notamment dans les secteurs des infrastructures et de l’industrie manufacturière. 20 % des produits de la LdC cibleront les PME.

Cette LdC souligne l’impact positif des efforts de la Banque centrale du Nigéria, pour renforcer son cadre de supervision, stabiliser et instaurer la confiance dans le système financier local, tout en améliorant les flux de crédits et de liquidités. Cette LdC envoie un signal fort, confirmant la stabilité retrouvée du secteur financier du Nigeria, et le retour de la confiance dans le secteur bancaire du pays. Elle est aussi un symbole du rôle de partenaire que joue la BAD dans le soutien au secteur privé, en tant qu’acteur majeur dans la consolidation de l’économie nigériane. De plus, elle souligne aussi l’engagement de la BAD à soutenir ses pays membres régionaux et leurs gouvernements, dans le renforcement de leurs marchés financiers, la diversification de leurs économies et la modernisation de leurs infrastructures, en vue de favoriser la participation et une contribution plus importantes du secteur privé au développement économique.

Enfin, cette transaction contribuera à améliorer l’accès à des liquidités sur le plus long terme dans le secteur bancaire, à accroître les revenus du gouvernement, à substituer la production locale aux importations et à créer des emplois.

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Contacts :

Sabrina Hadjadj Aoul, chargée de communication, T. +216 71 10 26 21 / +216 98 70 98 43 / s.hadjadjaoul@afdb.org

Lilian Macharia, chargée principale d’investissement, T. +216 71 10 26 81 / l.macharia@afdb.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 34 pays africains, avec un Bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 53 Etats membres régionaux.

TUNIS, Tunisie, 17 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — Sous l’égide de l’Union africaine (UA), de la BAD (http://www.afdb.org) et de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), les dirigeants des principales organisations économiques africaines se réunissent à Tunis le 19 juillet 2013 dans le cadre d’une table ronde de haut niveau pour échanger sur le financement des infrastructures.

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Les discussions porteront sur la recherche de voies et moyens pour des financements innovants afin de soutenir le développement de l’Afrique et ce, conformément à la vision des leaders africains de “transformer le continent sur les 50 prochaines années. ». C’est dans ce contexte que la réunion de Tunis vise à renforcer la collaboration de la BAD avec les communautés économiques régionales d’une part, et avec les institutions de financement du développement d’autre part.”

Les besoins financiers du cadre stratégique de la transformation de l’Afrique à travers une infrastructure moderne, le Programme pour le développement de l’infrastructure en Afrique, s’élèvent à 68 milliards USD d’ici à 2020. Le « Fonds Afrique 50 » lancé par le président Donald Kaberuka et qui a été salué et soutenu par les ministres des Finances lors des Assemblées annuelles de la BAD en mai 2013 à Marrakech, vise à résorber le déficit des financements des infrastructures sur le continent.

Désormais l’Afrique doit profiter de ses propres réservoirs de capitaux pour financer son développement. En se fondant sur son mandat et sa position avantageuse de catalyseur financier, la BAD s’est engagée à jouer un rôle de premier plan dans cet effort de mobilisation de ressources. er, à travers son « Fonds Afrique 50 », les fonds pour financer le déficit en infrastructures..

Alors que le financement de l’infrastructure régionale s’est fait de manière dispersée et par à-coups, le « Fonds Afrique 50 » ambitionne d’établir un cadre mieux coordonné et délibéré pour accroître les niveaux de financement requis pour accélérer l’agenda de transformation de l’Afrique. Il constitue l’un des moyens qui permettront à des financements innovants d’apporter une solution aux défis de l’Afrique en utilisant ses ressources propres.

Les récentes découvertes de pétrole et de gaz, ainsi que de nouveaux dépôts de minerais dans un certain nombre de pays africains, fournissent une source viable de financement pour le développement de l’infrastructure de l’Afrique, en grande partie à partir de ses ressources endogènes. Si les revenus en découlant sont bien gérés et bien utilisés, ils peuvent être investis dans l’infrastructure essentielle pour la transformation du continent et ainsi contribuer directement à la vision de l’Union africaine de 2063 d’une « Afrique intégrée, prospère et paisible, conduite par ses propres citoyens et représentant une force dynamique dans l’arène mondiale ».

Participeront à la table ronde Mme Nkosazana Dlamini Zuma, présidente de la CUA, M. Carlos Lopes, secrétaire exécutif de l’UNECA, M. Donald Kaberuka, président de la BAD, ainsi que les premiers responsables des communautés économiques régionales et des institutions régionales de financement du développement.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Banque Africaine de Développement (BAfD).

Contacts : Chawki Chahed, chargé de communication principal, T. +216 71 10 27 02 / C. +216 98 70 31 68 / c.chahed@afdb.org

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Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 34 pays africains, avec un Bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 53 Etats membres régionaux.

Pour plus d’informations veuillez consulter le site de la BAD : http://www.afdb.org

DUBAÏ, Émirats Arabes Unis, 17 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — Dans une initiative stimulée par le développement économique continu, la croissance soutenue de la population et l’émergence de nouveaux consommateurs dans les secteurs industriels diversifiés, 3M Moyen-Orient et Afrique (http://www.3m.com) a annoncé une nouvelle structure pour ses opérations en Afrique.

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Photo: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/photos/walid-feghali.jpg (Walid Feghali, Managing Director 3M Africa)

Avec pour objectif d’améliorer sa couverture géographique sur le continent africain et accélérer la croissance future, les activités de 3M dans le continent africain ont été divisées en deux zones séparant 3M Afrique du Sud du reste des pays africains. 3M d’Afrique a été introduit comme une nouvelle région et il comprendra le Nord, l’Est, les pays d’Afrique Centrale et d’Afrique d’Ouest et qui incluent l’Égypte, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, les pays Francophones, le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, l’Éthiopie, la République démocratique du Congo , la Zambie, l’Angola, le Nigeria et le Ghana.

La deuxième région de 3M sur le continent sera 3M Afrique du Sud et elle sera composée de l’Afrique du Sud et ses pays frontaliers communs qui sont la Namibie, le Botswana, le Zimbabwe et le Mozambique. La nouvelle structure a été parfaitement alignée avec la région générale du Moyen-Orient et Afrique, et qui sera dirigée par Walid Feghali, tandis que le directeur général de 3M Afrique pendant que Ismail Mapara dirigera 3M Afrique du Sud et d’autres pays qui incluent Madagascar, Botswana, Zimbabwe, Malawi, Lesotho, Seychelles, etc.

Dans ce sens, M. Feghali a dit: «Six des pays les plus dynamiques au monde se situent en Afrique et le continent a été une priorité pour nous. La restructuration de notre organisation en Afrique va nous aider à élargir notre présence, explorer de nouvelles possibilités et à renforcer les compétences locales afin d’augmenter la pénétration. Ce développement est un témoignage de l’engagement de 3M pour soutenir notre vaste réseau de clients dans les marchés du Moyen-Orient et d’Afrique « .

3M est présent en Afrique du Sud depuis plus de 40 ans, et depuis plus de 10 ans dans la région d’Afrique du Nord, alors que les opérations au Kenya et au Nigeria ont été établies en 2012 et au cours des années, 3M a établi une forte présence dans les domaines de soins sanitaires, la sécurité, la communication et les industries d’automobile, tandis que l’exploitation minière, pétrolière et gazière, la consommation et l’énergie sont les segments potentiels de croissance future. Plus de 400 personnes sont employées avec 3M à travers l’Afrique.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour 3M.

À propos de 3M

3M (http://www.3m.com) capture l’étincelle de nouvelles idées et les transforme en milliers de produits ingénieux. Notre culture de collaboration créative inspire un flux incessant de technologies puissantes qui améliorent la vie. 3M est la société d’innovation qui ne cesse jamais d’inventer. Avec 30 milliards de dollars de ventes, 3M emploie environ 88.000 personnes dans le monde et exerce ses activités dans plus de 70 pays. Pour de plus amples informations, visitez le site http://www.3m.com ou suivez @3MNews sur Twitter.

Pour tous renseignements pour le media, veuillez contacter:

Alexandra Awad

3M Gulf

T: + 971 4 3670777

aawad@mmm.com

Venicia Vessoaker

GolinHarris Dubai

T: + 971 4 3323308

vvessoaker@golinharris.com

DURBAN, Afrique du Sud, 16 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — Le premier groupe de registres et bureaux d’enregistrement d’Internet a signé de nouveaux accords avec l’ICANN (http://www.icann.org), propulsant de nouveaux noms de domaine génériques de premier niveau (gTLD) dans la dernière ligne droite avant leur activation en ligne.

Logo: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/icann.jpg

Photo : http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/photos/icann-durban-opening-ceremony.jpg (Le président et directeur général de l’ICANN, Fadi Chehadé, ouvre la 47e réunion publique de l’ICANN à Durban, en Afrique du Sud)

« Il s’agit d’un accomplissement exceptionnel », a déclaré Fadi Chehadé, président et directeur général de l’ICANN. « Nous entamons la dernière étape avant l’activation des TLD dans le serveur racine d’Internet. »

M. Chehadé a formulé ces commentaires lors de la signature officielle à l’occasion de la séance d’ouverture de la 47e réunion publique de l’ICANN à Durban, en Afrique du Sud.

Trois sociétés ont signé l’Accord de registre (AR) et cinq autres ont signé l’Accord d’accréditation des bureaux d’enregistrement (ABE), qui inclut des bureaux d’enregistrement du Sénégal, d’Australie, de France et des États-Unis.

Les registres opèrent des domaines de premier niveau. Les bureaux d’enregistrement sont les entités auprès desquelles les noms de domaine sont enregistrés.

Les trois registres ont déposé des demandes pour des noms de domaine de premier niveau utilisant des caractères linguistiques arabes, chinois et cyrilliques.

Au cours de son intervention, M. Chehadé a également rendu hommage à Nelson Mandela, l’ancien président de l’Afrique du Sud de renommée mondiale, qui est actuellement hospitalisé. M. Chehadé a affirmé que les philosophies de Mandela devraient servir de principes directeurs au sein de l’écosystème Internet.

« Nous devons réaliser que nous sommes intrinsèquement interdépendants et nous devons donc apprendre à être conciliants. L’Afrique, à l’instar de Madiba [le nom de clan de Mandela], définit cette vision », a expliqué M. Chehadé. « Nous devons conserver l’esprit de Madiba. »

Le Dr Elham Ibrahim, Commissaire de l’Union africaine chargé des infrastructures et de l’énergie, a expliqué aux participants : « Internet est l’un des plus grands cadeaux publiques du 20e siècle. »

« Les noms de domaine africains apporteront des avantages financiers, économiques et socioculturels au continent », a ajouté M. Ibrahim.

À propos de l’ICANN, le Dr Hamadoun Touré, secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications, a affirmé dans une allocution vidéo qu’il existe un besoin de définir un « objectif visant à travailler ensemble en cultivant une relation basée sur la collaboration et la coopération ».

« Dans un environnement en rapide évolution et en mouvement constant, il n’y a pas de solutions permanentes ni même à long terme », a expliqué M. Touré. « Ce qui fonctionne aujourd’hui ne fonctionnera pas nécessairement demain. Nous devons ouvrir un dialogue continu. »

La réunion de Durban de l’ICANN se poursuivra jusqu’au jeudi 18 juillet.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet).

Pour télécharger des photos en haute résolution de la séance d’ouverture de l’ICANN, rendez-vous à l’adresse :

http://www.flickr.com/photos/icann/sets/72157634649384908

Pour en savoir plus sur l’Accord de registre, le groupe initial des signataires et les domaines de premier niveau concernés, rendez-vous à l’adresse : http://newgtlds.icann.org/en/announcements-and-media/announcement-15jul13-en

Pour lire un article de blog sur les accords rédigé par le président de la Division des domaines génériques, rendez-vous à l’adresse : http://blog.icann.org/2013/07/2013-raa-and-rya-signings-kick-off-icann-47-in-durban/

CONTACTS AUPRÈS DES MÉDIAS :

Brad White

Directeur des Affaires médias internationales de l’ICANN

Washington, D.C.

Tél. : +1 202.570.7118

brad.white@icann.org

Andrew Robertson

Relations publiques d’Edelman

Londres, Royaume-Uni

Tél. : + 44 (7811) 341 945

andrew.Robertson@edelman.com

James Cole

Coordinateur médias internationaux de l’ICANN

Washington, D.C.

Tél. : +1 202.570.7240

James.cole@icann.org

À propos de l’ICANN (http://www.icann.org) : L’ICANN se donne pour mission d’assurer le fonctionnement stable, sûr et unifié du réseau Internet sur le plan mondial. Pour contacter quelqu’un sur Internet, on doit saisir une adresse sur un ordinateur (un nom ou un chiffre). Cette adresse doit être unique, afin que les ordinateurs puissent s’identifier mutuellement. L’ICANN coordonne ces identifiants uniques à l’échelle planétaire. Sans une telle coordination, nous n’aurions pas de réseau internet mondial. L’ICANN a été fondée en 1998. Il s’agit d’un organisme à but non lucratif, avec des contributeurs du monde entier qui s’attachent à préserver la sécurité, la stabilité et l’interopérabilité du réseau Internet. L’organisme favorise la concurrence et développe des politiques en matière d’identifiants uniques sur Internet. L’ICANN ne contrôle pas les contenus présents sur Internet. Elle ne peut pas faire cesser les spams, et ne s’occupe pas de l’accès à Internet. Néanmoins, grâce au rôle de coordination qu’elle assume en ce qui concerne le système de noms de domaine sur Internet, l’ICANN exerce une influence importante sur l’expansion et l’évolution de ce réseau.Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.icann.org.