Le porte-parole de la présidence de la République, Alain Claude Bilié Bi Nze, a annoncé, mercredi 15 avril à Libreville, au cours d’une conférence de presse, que la justice française a levé la saisie de l’avion présidentiel arraisonné en France depuis près de deux mois.
Le porte-parole de la présidence de la République a déclaré, à cet effet, que «la justice française vient de donner raison aux autorités gabonaises en procédant à la levée de la saisie de l’avion gabonais». Il a précisé : «Cette affaire, comme nous le disions, n’était que judiciaire et ne présentait nullement des imbrications politico-diplomatiques».
Selon les explications de M. Bilié Bi Nze, les autorités gabonaises avaient introduit un recours pour dénoncer cette décision de justice car, «cet avion sous immatriculation militaire ne pouvait être saisi en application des conventions qui nous lient à la France dans le domaine des transports aéroportuaires».
C’est depuis le 25 février 2015 que l’aéronef présidentiel gabonais, le Boeing 777-200 immatriculé TR-K-PR des forces armées gabonaises, a été saisi à l’aéroport d’Orly en France, à la suite d’une action en justice intentée par Travcom, une société suisse réclamant à la République du Gabon 8 millions de dollars (environ de 4,72 milliards de FCFA) pour des faits anciens.