Annoncées pour février dernier, les discussions ont repris mardi 3 avril entre le Fonds monétaire international (FMI) et le gouvernement congolais pour faire le point en vue d’envisager la conclusion d’un programme pour la relance de l’économie.
Selon Abdoul Aziz Wane, le chef de mission, « l’essentiel de ces discussions portera sur le mémorandum de politique économique et financière ».
En effet, le fonds exige des réformes et la restructuration de la dette, avant un quelconque soutien à la relance d’une économie fortement menacée par une crise de la dette.
A l’issue de la dernière mission du FMI au pays – elle remonte en décembre 2017 -, l’institution avait estimé la dette congolaise à 9 milliards de dollars, ce qui représente 110% du PIB, avant d’exhorter les autorités à la renégocier afin de limiter les dégâts. Le pays avait, par ailleurs, caché une partie de sa dette en mars 2017 au fonds.
Le FMI avait également recommandé des réformes fortes et immédiates en matière de gouvernance, devant inclure également la mise en place d’un ensemble d’organes indépendants de lutte contre la corruption, la mise en place et le renforcement de mécanismes de contrôle de certaines structures publiques, après avoir évoqué la faiblesse des organismes existants.