L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) prévoit une hausse de la demande du pétrole en 2018. L’organisation estime que la demande mondiale du pétrole atteindra 32,42 millions de barils par jour en 2018.
Selon un rapport mensuel de l’organisation sur la demande en 2018 publié, jeudi 10 août2017, des hausses sont déjà enregistrées chez deux pays africains, exemptés de l’accord de l’OPEP sur la réduction de la production de l’or noir.
L’un des principaux motifs évoqués, le respect à 86% de la décision prise en fin 2016 par l’Organisation de réduire ses extractions jusqu’en mars 2018 pour limiter l’offre sur le marché mondial et tenter de redresser les prix du baril.
Selon les estimations de l’OPEP, les stocks de pétrole ont reculé en juin dans les économies développées de 87 millions de barils par rapport à la moyenne quinquennale, depuis la coupure commencée en janvier. Mais il faut signaler que la Russie et d’autres pays non-membres de l’organisation ont également consenti à réduire leurs pompages.
L’autre motif évoqué est la forte croissance de la consommation mondiale. L’organisation estime que la demande mondiale pour son pétrole atteindra 32,42 millions de barils par jour l’an prochain, soit 220 000 de plus que lors de sa dernière prévision.
Le rapport explique que la production a augmenté de 173 000 barils par jour en juillet à 32,87 millions. La hausse est principalement tirée par la contribution de la Libye et du Nigéria, mais aussi de l’Arabie saoudite.
Pour rappel, ces deux pays africains sont exemptés de l’accord de limitation de la production en vigueur.
Le rapport conclut cependant que, même si le respect de l’accord de l’Opep sur la réduction de la production de l’or noir va permettre de booster la demande mondiale en 2018, le marché mondial restera excédentaire l’an prochain, en dépit des efforts fournis par le cartel et ses partenaires.