Les autorités togolaises et américaines ont lancé ce mardi à Lomé, les travaux de la 16e rencontre de l’Africain Growth and Opportunity Act (AGOA), la loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique. Un forum devant permettre aux 1.000 délégués d’échanger et d’apporter des contributions à l’amélioration des échanges commerciaux entre les Etats-Unis d’Amérique et les pays de l’Afrique subsaharienne.
Pour Bernadette Leguezim-Balouki, ministre togolaise du commerce et de la promotion du secteur privé, il s’agit, en effet, d’une occasion de mettre en exergue le rôle du secteur privé « dans le développement économique par le commerce en général et en particulier dans la recherche des voies et moyens pour une application efficace de l’AGOA dans nos différents pays ».
En effet, souligne-t-elle, les dispositions de l’AGOA n’ont pas été exploitées de façon optimale par les opérateurs économiques africains. Et pour cause, les défis du secteur privé liés entre autres au financement, à l’environnement des affaires et à l’intégration régionale.
« Nous devons surmonter ces défis, afin de rendre les entreprises africaines plus compétitives devant la concurrence internationale où les produits africains destinés à l’exportation n’arrivent pas, pour la plupart du temps, à percer le marché international et plus particulièrement, le marché américain », indique-t-elle.
Et d’ajouter : « tous les acteurs doivent se mobiliser et fédérer les énergies pour des actions de développement et de diversification des exportations vers le marché américain tout en y respectant les exigences ».
Renouvelée en septembre 2015 pour 2025, l’AGOA vise, entre autres, à promouvoir l’augmentation du volume des échanges et investissements entre les Etats-Unis et l’Afrique sub-sahérienne, et la promotion du développement économique dans la région.
A noter que les travaux de Lomé prennent fin jeudi 10 août, et portent sur le thème « Les Etats-Unis et l’Afrique : partenariat pour la Prospérité à travers le commerce ».