Ibrahima Dia, envoyé spécial à Addis Abeba
À l’ouverture officielle, mardi 11 novembre, de la conférence inaugurale sur la politique foncière en Afrique, sous l’initiative conjointe de la Banque Africaine de Développement (BAD), de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et de l’Union Africaine (UA), un constat se dégage: 60% des terres arables encore non exploitées se trouvent en Afrique.
Comment transformer ce potentiel à travers une Agriculture inclusive ? Comment trouver le rapport juste entre les propriétaires fonciers, souvent les villageois autochtones et les investisseurs ? Quid donc du morcellement des terres, vus comme un obstacle par les banques et les fonds d’investissements ? Voici quelques unes des questions abordées durant ce forum qui réunit des partenaires au développement, des hommes politiques et des représentants de la société civile. Toutes ces sphères sont d’accord sur une chose: l’avenir de l’Agriculture africaine pour les dix prochaines années passe par la réforme de la politique foncière. Dans cet objectif, la diversité historique, ethnique, écologique et socio-culturelle sont des paramètres à prendre en compte.