L’annonce du retrait du visa de l’emprunt obligataire de la Banque de développement de l’Afrique centrale (BDEAC) relance les spéculations au sujet de cette institution.
La nouvelle est inédite plongeant un peu plus cette immense institution, géant aux pieds d’argile dans une ambiance de fin de règne de son directeur général en fin de cycle.
Pour rappel, en date du 3 mars 2014, le collège de la Cosumaf avait délivré à la BDÉAC un visa inscrit, N° Cosumaf-APE 03/14, afin de lui permettre de réaliser un emprunt obligataire par appel public à l’épargne. Le montant fixé étant de trente-cinq milliards FCFA (35.000.000.000). L’opération devrait être lancée entre le 16 juin et le 15 juillet mais la banque n’a pas respecté le délai.
Liste des griefs
Par ailleurs, selon le communiqué de la Cosumaf, en dehors du problème de délai, figurent aussi d’autres raisons qui expliqueraient le retrait de ce visa. Il est évoqué : l’absence des actes matérialisant au cours de la période requise, le placement des titres dans la sous-région de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) ; la demande de prorogation de la période de souscription par l’émetteur auprès de la Cosumaf ; le respect de l’instruction N°2006-01du 3 mars 2006 relative au document d’information exigé dans le cadre d’un appel public à l’épargne sur le marché financier et l’application des articles 10, 11, et 12 du règlement N°06/03-Cémac-Umac du 12 novembre 2003.