Prévu pour faire parti de la Mission Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation du Mali (MINUSMA), le contingent mauritanien (théoriquement de 1800 éléments) n’a pas été déployé sur le terrain avec le début de l’opération.
Ce qui suscite une série d’interrogations dans les capitales des 2 pays. Une absence due à des divergences entre les autorités mauritaniennes et maliennes au sujet du lieu de déploiement et du schéma suivant lequel ces militaires seraient appelés à occuper le terrain.
Nouakchott réclamerait une « indépendance » plus large par rapport au commandement général. Une idée à laquelle n’adhère pas Bamako.
La visite récente à Bamako du premier Ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf et du chef d’état major des forces armées, le général Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed dit Ghazwani, n’a pas permis d’arrondir les angles.
Par ailleurs, en dépit d’un engagement international réitéré à plusieurs reprises, le pouvoir de Nouakchott serait très peu emballé à l’idée d’engager des troupes dans un théâtre d’opérations avec des risques d’évolution vers un conflit asymétrique contre les terroristes maîtrisant parfaitement le terrain.