La junte au pouvoir au Mali n’aura pas plus de 12 à 16 mois de transition. Celle de Conakry est invitée à fixer un délai de transition au plus tard le 25 avril 2022 alors que les militaires au pouvoir au Burkina Faso sont priés de fixer un délai plus raisonnable que les trois ans annoncés et de libérer le président Roch Marc Christian Kaboré d’ici le mois prochain. Telles sont les conclusions du sommet de la CEDEAO tenu vendredi à Accra.
« Nos valeurs démocratiques doivent être préservées », a souligné Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la CEDEAO. Le Mali, la Guinée et le Burkina Faso ont vu des putschs renverser des présidents élus respectivement en août 2020 et mai 2921 puis en septembre 2021 et en janvier 2022.