L’Egypte a levé 4 milliards de dollars le 31 mai 2017 à Londres . Cette obligation cotée multitranches libellée sur des offres de 5 à 30 ans, rejoint une précédente émission de 3 milliards de dollars et portant le total des fonds mobilisés par Le Caire à 7 milliards de dollars en l’espace de 6 mois.
Preuve de la confiance du marché, cette dernière émission a été sur-souscrite. La demande s’est établie à 11 milliards de dollars à la grande satisfaction du ministre égyptien des Finances, Amr El-Garhy, qui a assisté à la cérémonie de la première cotation le 31 mai 2017. Pour sa part, la Bourse de Londres renforce son assise en tant que premier marché financier majeur ouvert aux émissions des pays émergents.
En mars dernier, le Koweït inaugurait sa toute première émission obligataire à Londres pour un montant de 8 milliards de dollars souscrit en fanfare par des investisseurs friands du risque des émirats pétroliers en général. Autre émission doublement historique, celle de Bank Of Abu Dhabi, qui s’est invitée à la corbeille de Londres pour la toute première fois, levant 587 millions de dollars d’obligations vertes. Une première pour la région. Le mois de mars a aussi marqué le retour du Nigeria qui a émis 1 milliard de dollars sur le marché international de la dette dans ce qui constitue une première depuis 2013.
Sofiane Chraibi, Tunis