Le 11ème sommet du G20 s’ouvre ce dimanche à Hangzhou (Chine). L’Afrique est représenté par le tchadien Idriss Deby, président en exercice de l’Union Africaine, le sénégalais Macky Sall, président de l’initiative NEPAD, le sud-africain Jacob Zuma, représentant de la première puissance économique du continent et de l’égyptien Abdelfettah Al Sissi, qui aura beaucoup à proposer dans la résolution du confit en Syrie et la lutte contre le terrorisme en général. Placé sous le thème « Construire une économie mondiale innovante, revigorée, interconnectée et inclusive », la rencontre est dominée par les tractations sur le climat. Les espoirs d’une double ratification de l’accord de Paris par la Chine et les USA, responsables à eux deux de 42% des émissions mondiales de CO2, pourraient accélèrer l’entrée en vigueur de l’accord.
Pour l’heure, si 180 pays ont signé cet accord, seuls 25 l‘ont ratifié. Ce pool de pays avant-gardistes pèse pour 2% des émissions. Pour que l’accord de Paris entre en vigueur, il faut au moins que 55 pays responsables de 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre le ratifie. D’où l’enjeu principal de ce sommet du G20, le dernier pour Barack Obama qui voudrait bien mettre l’accord de Paris dans son bilan. D’ici lundi, l’on sera édifié sur les conclusions d’un sommet qui tourne à vide depuis quelques éditions.