La Qatarie QNB détient désormais 23,5% du capital d’Ecobank, devenant son premier actionnaire. Cela fait suite au rachat rendu publique aujourd’hui de quelque 2 047 877 260 actionnaires du groupe Ecobank Transnational Incorporated.
Le coût de cette acquisition additionnelle est de 283 millions de dollars selon QNB. Dans cette opération, la plus puissante banque du Moyen Orient était conseillée par Morgan Stanley et par QNB Capital. L’objectif de la banque est de devenir le leader de l’Afrique et du Moyen Orient d’ici 2017.
11 commentaires
Hum! hum! »Chien mange chien » disent’ les enfants dans leur jargon.
Est-ce une facon de couper les herbes sous les pieds des sud africains qui veulent imposer leur dicta a ecobank? Dirigeants d’Ecobank faites attention dans ce a quoi vous vous embarquez. Le public aimerait savoir plus sur les « non-dits » (les en-dessous)de cette transaction.
Pour sûr, QNB fait la belle affaire en passant au dessus de 20%. Si Nedbank exerce son option le 25 novembre et si elle veut par la suite prendre le contrôle elle devra négocier avec les actionnaires dont QNB. Celle-ci réalisera une belle affaire. L’on se demande si Nedbank est financièrement au top pour une prise de contrôle où les pièges s’accumulent. Les placards nigérians sont encore peins de cadavres. AMCON a bien insinéré quelques corps sans plus. La saison des feuilles mortes va bientôt commencer.
pertinent comme constat de la situation…
merci de mettre a contribution vos experts pour des analyses et ouvrir un débat sur votre site
du cioté de Nedbank aussi il y a des cadavres au placard.il ya 3 ans il été question qu’HSBc rachete cette banque..
Encoore une fois merci
En effet,Je pense que Nedbank va calmer le jeu en ettouffant ses ambitions expansionistes. Avec l’arrivee des arabes dans le jeu, Nedbank n’osera pas affronter QNB ‘mano a mono’, Car elle n’a pas de solides moyens financiers. Mais, a ne pas ignorer qu’elle a le temps et la proximite en sa faveur si elle arrive a etre patiente. Si j’etais le CEO de Nedbank, je continuerai a investir en petits bloques dans le capital d’Ecobank sans trop de Brouhaha ou de tintamare autour de la chose. Car lorsque l’economie americaine et europeenne rebondiront en 2016, les QNB se desengagera d’ecobank au profit de ses traditionnels allies financiers ou le capital est plus renumerateur. Alors, je bondirai sur ma proie (Ecobank) comme un chat a l’affui de sa souris.
Finalement du fait de la mauvaise gestion des africains, ECobank devient quatarite. L’arnaque etait le sport favori de nos gestionnaires. Comme la Banque africaine de Developpement l’afrique m’est plus maître de ses outils les plus strategiques . A quand deviendrons nous integres et aurons nous le souci du devenir du continent
Cordiales salutations
tu dis vrai, car l’ancien directeur général a faili revenir en force avec atlas Mara…..
mais pour ce cas d’éspèce il suffit que les africains prennent conscience de l’enjeu pour crontroler cette initiative africaine.Par exemple si chaque africain achété des actions pour la modique somme de 100f l’afrique détiendrait en cas de besoin d’une minorité de blocage
Lom,
Le mismanagement des dirigeants de la banque est legerement vrai dans ce que vous avancez. Mais dans la grande sphere des choses, c’est la dynamique du capitalisme qui est en action ici. les dirigeants d’ecobank voulant grandir la banque plus vite qu’elle ne pouvait, ont fait l’erreur de s’associer aux requins de la finance mondiale, et partant ont compromis l’esprit dans lequel la banque a eu le jour. J’espere que les dirigeants apprendront de leur erreurs si elle parvient a survivre les tentatives de « takeovers » de ses competiteurs. Mais il faut dire que quelque part l’afrique y gagne.( plus d’argent a sa disposition, plus d’emplois pour les africains, et un savoir faire financiers de plus en plus aigu dans le monde de la finance internternationale.) L’afrique doit s’inserer dans le concert des nations, non pas etre a marge des nations.
Bonjour,
Tchyroll, vous faites bien d’ouvrir le débat. Pour ne pas être très long, je publierai sous peu un article sur le sujet pour faire part de mon analyse « geobancaire ». Ce que je peux ajouter aux pertinents propos tenus par les uns et les autres, c’est que le Qatar est à l’offensive depuis plusieurs années en Afrique, un dispositif bien planifié, articulé, cohérent et ciblé, avec une roadmap et un échéancier de suivi rapproché.
Ses « coups de patte » supposés ou suscités (tout depend de là où on se situe) à l’endroit du groupe AWB ont été balayés du revers de la main par le président de cette institution dans son entretien exclusif à FA. La soudaineté de sa percée dans le tour de table de ETI est aujourd’hui une réalité et pourrait être porteuse de lourdes conséquences sur les fondements de ce groupe: africanité, gouvernance locale, identité propre.
L’Afrique a toujours subi les envies des autres qui en ont fait leur terrain de villégiature et d’exotisme. La capacité de résistance du continent, portée par certains gouvernants et cadres corrompus et incompétents, a toujours cédé au moindre assaut des prédateurs. Mais elle vit, en ces moments historiques, une situation exceptionnelle qui peut la réveiller de son profond sommeil ou qui peut la plonger définitivement dans le coma. Gardons espoir et « travaillons à la beauté des choses »!
Le caractère « panafricain » d’Ecobank porté dans les statuts de la banque l’année dernière est aujourd’hui obsolète. Le réalisme est le plus fort. ça rappelle la mission africaine au mali remplacé par la Minusma. Ou encore la mission africaine en RCA remplacée par celle de l’ONU.
Quoi qu’il en soit Ecobank est un cas d’école et le restera : penser et créer par des africains !
Le modèle, la stratégie ont réussi. Mais avec la mondialisation et les réformes en cours dans ce secteur l’Afrique ne peut rester en marge.
a mon humble avis ecobank une preuve que l’Afrique à de véritables financiers et banquiers capable de jouer dans la cours des grands . Mais ils n’ont jamais les moyens et ne sont pas soutenu c’est normal que d’autre s’en inspire ou tentent de le récupéré d’une façon ou d’une autre….
Quand à l’avenir d’Ecobank attendu de voir ce que fera NEDBANK et puis on verra de quoi les actuelles dirigeants sont capable pour parachever le projet…
Wait and see !
Merci Kouakou ;
Tu campe le d*vrai d’bat !
Mais certes, la structure du capital et l’avenir d’ECOBANK nous inquiète mais, on est dans une globalisation financière et le capitalisme n’a pas de nationalité… il ne faut pas sabrer les avantages qui permettent à ECOBANK de jouer pleinement son rôle au plan continentale et mondiale.
La banque panafricaine aspire toujours à atteindre la taille critique qui lui permettra d’optimiser sa croissance. Alors elle doit continuer son un travail de persuasion pour éviter de perde les avantages qui lui permettent d’attirer du nouveau capital.
Par ailleurs, on voit mal comment les fondateurs encore vivants qui ont été les architectes de sa création croiser les bras et laisser leur vision de d’part chavirer…