La finance islamique devrait dépasser le cap des 2000 milliards de dollars d’actifs en 2014 sous fond de compétition serrée entre Londres et Dubaï. Les émissions proviendront des banques (78%), des sukuk (16%) de l’assurance Takaful (1%), des fonds islamiques (4%) et de la microfinance islamique (1%).
Ces chiffres distillés par Muhammad Zubair Mughal, CEO d’AlHuda Centre of Islamic Banking and Economics (CIBE) obèrent la place financière de Malaisie, jusqu’à récemment premier marché financier islamique dans le monde. Pour l’expert, la finance islamique évoluera avec une croissance de deux chiffres en 2014. L’Inde et la Chine, deux pays qui abritent 200 millions de musulmans, pourraient être les prochains entrants dans ce marché alimenté par les excédents de liquidités des pays du Golfe.