Safaricom, le premier opérateur télécom kényan, a clôturé la séance de mercredi à un nouveau plus haut historique de 9,70 shillings (0,11 $) à la bourse de Nairobi, après avoir atteint en séance les 10,20 shillings (0,12 $). Un développement qui survient après que l’entreprise a annoncé mardi un profit net record de 11,26 milliards de shillings (133 millions $) pour le semestre courant jusqu’à fin septembre, en hausse de 44,8 % par rapport à la même période de l’année dernière. Une solide performance que le PDG de la société, Bob Collymore, attribue en premier lieu à la croissance soutenue (+30 %) du segment des services non-vocaux (SMS, mobile banking, Internet) et qui explique la hausse sensible (+17 % sur une année) du chiffre d’affaires sur la période, à 69,2 milliards de shillings (819 millions $). Les actionnaires de Safaricom apprécieront ; eux qui ont vu le cours de l’action s’envoler de 92 % depuis le début de l’année. La plupart des analystes de la place abondent dans le même sens lorsqu’ils évoquent le potentiel du titre. Standard Investment Bank indique ainsi que la récente révision à la hausse du cash flow de l’entreprise implique une hausse potentielle du dividende de près de 30 %. De quoi alimenter encore un peu plus la fièvre acheteuse pour le titre Safaricom et consolider sa position de première capitalisation boursière d’Afrique de l’Est (4,5 milliards de $).