Lors d’un récent débat organisé par le Front des Forces Socialistes (FFS) (un parti politique de l’opposition), sur les perspectives du développement du secteur énergétique algérien, Ali Hached, conseiller auprès du ministre de l’Energie et des Mines, a déclaré «Nous avons un domaine minier très diversifié. Il faut l’exploiter et disposer des technologies adéquates».
En dépit de la disponibilité des réserves, « l’Algérie a opté pour un plan de diversification de ses sources d’énergie qui réduit la part du gaz naturel à 50% dans le mix énergétique qu’elle envisage de créer à l’horizon 2030-2040 », a-t-il enchaîné. Les énergies renouvelables représenteront 25% dans ce mix, le charbon 20% et le nucléaire 8% avec la mise en service de 1.000 à 2.000MW chacune à l’horizon 2025.
Pour sa part, Abdelhamid Zerguine, PDG de Sonatrach a, dans son intervention, conforté par des chiffres les propos tenus par M. Hached en
indiquant que « Les découvertes réalisées durant les deux dernières années ont permis de reconstituer les réserves des hydrocarbures du pays ». Sonatrach prévoit de poursuivre son effort d’exploration en programmant le forage de 243 puits onshores et un premier puits offshore à lz fin 2014.