Une délégation de la Banque africaine de développement (BAD) séjourne depuis lundi au Caire pour des discussions autour d’un soutien renforcé de la Banque au gouvernement égyptien, selon un communiqué publié ce jeudi par l’institution panafricaine basée à Abidjan.
Conduite par son vice-président en charge du développement régional, de l’intégration régionale et des prestations de services, Khaled Sherif, l’équipe devra tenir des réunions qui prennent fin ce jeudi dans la capitale égyptienne. L’objet est de trouver un terrain d’entente pour le soutien financier supplémentaire de la Banque à l’Égypte.
Selon le communiqué de la BAD, M. Sherif a été chargé de poursuivre le dialogue en Égypte avec pour objectif principal « de manifester le soutien de la Banque au programme que l’Égypte compte exécuter lors de sa présidence de l’Union africaine, en particulier l’Accord de libre-échange continental et l’intégration régionale ».
Au menu des échanges, l’on indique la mise sur pied d’un fonds de garantie des investissements. Il vise, entre autres, à « favoriser les investissements égyptiens en Afrique subsaharienne ».
En rappel, l’Égypte est le deuxième actionnaire régional de la Banque et son troisième client en termes d’approbations. Depuis 1974, « le Fonds a financé plus de 125 projets pour une valeur totale de 6,5 milliards de dollars dans le développement des infrastructures, de l’agriculture, des communications, des secteurs financier, industriel et social ainsi qu’en matière de réformes économiques et institutionnelles et de renforcement des capacités ».
A ce jour, indique-t-on, le portefeuille de la Banque en Égypte compte une trentaine d’opérations d’une valeur de 2,9 milliards USD.