Le ministre de l’Industrie et et des Mines a procédé ce 20 mars à la mise en place du Comité de développement local minier de Kaniasso, département situé à environ 750 km d’Abidjan, au nord ouest du pays. Une bonne nouvelle pour les populations qui bénéficieront directement des retombées de la mine de manganèse, l’unique exploitation industrielle de la zone.
La ville de Kaniasso était en fête ce 20 mars. Il est en effet bien loin le temps où les populations du département s’inquiétaient de la suspension des activités de la mine de manganèse dont elles espéraient bien de retombées. A l’arrêt depuis quelques mois en raison de la chute des cours internationaux du minerais, l’exploitation de Ivoire Manganèse a à nouveau repris du service, mais cette réouverture se fait avec une bonne nouvelle : l’installation du Comité locale de développement minier (CDML).
« C’’est avec impatience que nous attendions la mise en place de ce comité » s’est exclamé Chantal Fanny, le maire de Kaniasso. Et pour cause. Initié dans le cadre du nouveau code minier de 2014, le CDML, alimenté par 0,5% du chiffre d’affaires de la société minière, est un instrument dont la mission est d’impulser le développement à la base des communautés impactées par les exploitations.
A Kaniasso, ce sont les douze villages riverains de la mine, tous représentés au sein du CDLM, qui pourront ainsi partager les fruits de la mise en valeur de leur sous-sol via des investissements dans des projets socio-économiques. « C’est un grand jour, un rendez-vous du développement » s’est réjoui le député de la circonscription, Cissé Sindou.
« Le CDLM répond bien à la nécessité de prendre en compte à la fois les intérêts de l’Etat, des populations locales et des entreprises minières conformément à la vision du président de la République Alassane Ouattara » a fait remarquer le ministre de l’Industrie et des Mines, Jean Claude Brou, devant une population enthousiaste.
2,4 milliards FCFA d’investissement
La mine de manganèse de Kaniasso, d’un coût global de 2,4 milliards FCFA, est un investissement du groupe indien TAURIAN qui exploite par ailleurs la mine de manganèse de Bondoukou, à l’est du pays. Opérationnelle depuis 2009, l’exploitation avait dû suspendre ses activités en raison de la forte baisse, d’environ 60%, des cours du manganèse sur le marché mondial, sans pour autant la remettre en cause l’existence dont le potentiel est bien réel, selon les responsable d’Ivoire Manganèse, la filiale du groupe indien .
Pour cette reprise, la firme extrait chaque mois environ 40 000 tonnes de minerais brut. Une production évacuée sur le port d’Abidjan via un convoi régulier de 300 poids lourds. D’où la question cruciale de le l’entretien des infrastructures routières que la compagnie s’est engagée à prendre en charge.
Un commentaire
Bonjour,
Nous la société KOSSONOU TRADING SA, société de transport de minerai tels que le manganèse, le nickel et biens d’autres .
Pour se faire, nous dispositions de semi remorques bennes de capacités de 55 tonnes minimum.
Nous souhaitons avoir un rendez vous avec vous afin de d’échanger d’un éventuel partenariat de travail avec vous.