Dans son rapport paru aujourd’hui sur les banques du pourtour méditerranéen, S&P indique peu probable un relèvement de leurs notes sur le reste de l’année. Avec des perspectives stables ou négatives, les établissements bancaires du Maroc, de la Jordanie, de la Tunisie, du Liban et de l’Egypte demeurent cependant , du fait de leur résilience, bien positionnées pour accompagner une éventuelle reprise économique.
L’évolution des notes des banques de la région sera largement déterminée par l’évolution de la qualité de crédit de leurs Etats respectifs. Les titres de dette étatique sont le principal instrument de gestion de la liquidité des banques et certaines banques ont investis massivement dans ces titres, compensant ainsi la faible demande de crédit bancaire de la part du secteur privé.
Le profil de risque des banques notés par S&P dans la région, hors risque lié à la détention de titres de dette étatique, a bien résisté. « Ni les indicateurs de qualité de crédit, ni ceux liés au refinancement ou à la liquidité n’ont connu, jusqu’à ce jour, une détérioration telle que l’ampleur des évènements politiques pouvait le suggérer », indique l’agence.
Cela est particulièrement notable en Egypte, en Tunisie en Jordanie et au Liban. Le secteur bancaire Marocain bénéficie d’un contexte économique et politique plus favorable mais demeure exposé au ralentissement économique de ses partenaires économiques européen