Pour Air Algérie, c’est un nouveau coup dur six mois après une catastrophe dans l’est du pays. En février dernier, un hercule C-130 de la compagnie assurant la liaison entre la Tamanrasset (2.000 km au sud d’Alger) et Constantine (450 km à l’est d’Alger) s’était écrasé peu avant son atterrissage, faisant 76 morts. Un passager a survécu.
En mars 2003, Air Algérie avait perdu un Boeing 737-200 qui s’était écrasé peu après son décollage de Tamanrasset, faisant 102 morts. Début décembre 2012, deux avions militaires, se livrant à des entraînements, se sont percutés en plein vol à Tlemcen, dans l’extrême ouest algérien, provoquant la mort des pilotes.
En novembre 2012, un bimoteur militaire de type CASA C-295, qui transportait une cargaison de papier fiduciaire pour la fabrication de billets pour la Banque d’Algérie s’était écrasé en Lozère. Les cinq militaires à bord et le représentant de la banque d’Algérie ont péri dans le crash.
La compagnie publique algérienne a mis en place une cellule de crise à l’aéroport international d’Alger, présidée par le ministre des Transports, Amar Ghoul.
Selon son site internet, Air Algérie assure quatre aller-retour par semaine entre Alger et Ouagadougou.
Agences