Sous la pression des milices, le parlement libyen a voté une loi d’exclusion de tous les caciques du régime Kadhafi qui entre en vigueur ce mercredi. Celle-ci devrait toucher plusieurs personnalités actuellement aux affaires : membres du gouvernement, du parlement, responsables de la haute administration et diplomates, qui vont se retrouver ainsi en marge de la République.
Une nouvelle donne dont la conséquence serait une recomposition du paysage politique et un renforcement du courant des frères musulmans, opposition historique au pouvoir du défunt Guide.
On est également en face d’une loi « d’épuration » qui ouvre la voix à une intrusion régulière des milices dans la vie politique d’un pays dont le contrôle échappe encore largement à l’autorité centrale.