A la suite de négociations n’ayant pas abouti, l’expiration le 30 juin du préavis de grève de 15 jours déposé à la Direction générale de Total Gabon. La grève concerne l’ensemble des installations de Total Gabon, filiale du Groupe français Total, où opère son personnel, a été initiée lundi par l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) pour défendre les intérêts des salariés de Total Gabon.
La grève devrait être suivie à Libreville, Port-Gentil, sur l es sites d’Anguille, l’île Mandji, le Cap Lopez et Torpille, souligne-t-on.
Une tentative de conciliation avait été initiée successivement du 29 juin au 1er juillet à Port-Gentil, à l’initiative de l’inspecteur spécial du Travail chargé du secteur pétrolier, puis du 2 au 6 juillet sous l’égide du ministre du Travail et ancien secrétaire général de l’ONEP, Arnauld Calixte Engandji Alandji.
Les différents points contenus dans le cahier des charges n’ayant pas été respectés, la grève a donc été enclenchée. L’ONEP assure toutefois qu’un service minimum sera respecté.
Opérateur historique dans la prospection et l’exploitation pétrolière au Gabon, Total Gabon avait pourtant porté à 23 millions de dollars son résultat net au premier trimestre 2018, ce qui lui a permis de multiplier par 5 ses bénéfices consécutivement à la hausse du prix de vente moyen de ses deux qualités de brut commercialisés au Gabon, le brut Mandji et le brut Rabi light Le chiffre d’affaires a atteint 208 millions de dollars au cours du premier trimestre 2018, en baisse limitée de 1%, l’effet prix compensant la baisse des volumes vendus.
Les conséquences de cette grève pourraient affecter le secteur pétrolier au cours de cette semaine.
Par Antoine Lawson