La 5ème édition du Forum du Manager organisée à Dakar du 11 au 13 juin 2015 par le Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion (CESAG) et l’Association des Stagiaires et Etudiants Managers (ASEMA) est un moment de réflexion et une opportunité pour les Etudiants d’inter-agir avec le monde professionnel.
Le thème de cette édition, «Quelle business school pour une Afrique émergente?» posé en des termes forts par le directeur Général de la CESAG, Boubacar Baidari, rappelle la nécessité d’une continuité logique entre la formation et les besoins d’un environnement économique et social en mouvement.
Partenaire de l’événement aux côtés d’autres institutions comme le groupe Saham, le Groupement interbancaire monétique de l’Union économique et monétaire ouest africaine (GIM UEMOA) a rappelé, à travers son directeur général, Blaise Ahountchédé, l’importance de cette passerelle entre l’école et l’entreprise.
L’école et le système éducatif en général préparent «Le capital humain, coeur de la transformation de l’Afrique», déclare celui qui gère une institution forte de 110 banques et 300 milliards de FCFA de flux monétaires traités en une année.
Abordant le thème du jour, le polytechnicien a rappelé que la technologie est incontournable dans la vie de l’entreprise.
Et d’insister sur un capital humain qualitatif, lequel passe par un système d’éducation et de formation de qualité «Certains analystes considèrent que les USA sont devenus la première puissance économique mondiale grâce à la mise en place de un système éducatif primaire généralisé dès le 19ème siècle».
Acteur d’inclusion financière et de la bancarisation, GIM UEMOA appelle à une veille stratégique des business school pour concevoir une offre attrayante qui intéresse l’entreprise. Le cadre de l’émergence que le vice-président de la Chambre de Commerce a conditionné à trois impératifs que sont la paix, la justice et la sécurité, passe par des infrastructures de qualité accessibles et supranationales. D’où, insiste-t-il, la nécessaire intégration. Le représentant du secteur privé effleure au passage la nécessaire révision de la politique monétaire sans aller plus loin, axant la fin de son intervention sur les ressources humaines.