Le prix Goncourt pour l’année 2021 vient d’être attribué à Mohamed Mbougar Sarr pour son « La Plus Secrète Mémoire des hommes » (éd. Philippe Rey). Ce quatrième opus de l’auteur de nationalité sénégalaise, âgé de 31 ans, avait été sélectionné pour tous les grands prix d’automne.
L’écrivain succède ainsi à Hervé Le Tellier (L’Anomalie, éd. Gallimard, 2020) et rejoint la liste d’illustres lauréats, parmi lesquels Proust (« A l’ombre des jeunes filles en fleurs, 1919), Malraux ( « La condition humaine », 1933), Modiano (« Rue des boutiques obscures », 1978) ou encore Duras (« L’Amant », 1984).
Mohamed Mbougar Sarr est le premier écrivain d’Afrique subsaharienne à être consacré par le plus prestigieux des prix littéraires. Il a obtenu six voix au premier tour, a annoncé Philippe Claudel, secrétaire général du Goncourt, au restaurant Drouant, à Paris.
« La plus secrète mémoire des hommes » se voit ainsi attribuer le titre de « meilleur ouvrage d’imagination en prose, paru dans l’année » écrit par un auteur d’expression française, selon les termes honorifiques choisis par l’Académie Goncourt.
Le livre parle de Diégane Latyr Faye, un jeune écrivain sénégalais qui découvre à Paris un chef-d’œuvre oublié publié en 1938. Ce roman s’intitule : « Le labyrinthe de l’inhumain. » Diégane se lance alors à la recherche de son mystérieux auteur, T.C. Elimane.