Cérémonie de remise des bourses Afrique sub-saharienne
Nairobi – 6 décembre 2018
Pour la 1ère fois, au-delà des frontières de l’Afrique du Sud, seront remises le 6 décembre 2018, au Kenya, des bourses à 14 jeunes femmes scientifiques exceptionnelles effectuant leurs travaux de recherche en Afrique sub-saharienne.
Avec cette 9e cérémonie du programme régional L’Oréal-Unesco For Women In Science sur
le continent africain, la Fondation L’Oréal souhaite signifier son engagement particulier auprès des femmes scientifiques africaines et son ambition de contribuer au développement de l’excellence scientifique au féminin en Afrique.
« Le monde a besoin de la science et la science a besoin des femmes : en Afrique, cet axiome est encore plus avéré qu’ailleurs à cause de défis immenses comme le réchauffement climatique, l’accès à une énergie propre et la sécurité alimentaire. La science et la technologie peuvent aider à relever ces défis en favorisant le développement socioéconomique qui n’est pas possible sans une implication des femmes du fait de leurs
perspectives novatrices et de leurs talents qui peuvent, à maints égards, enrichir la recherche menée localement », a affirmé Alexandra Palt, Vice Présidente de la Fondation Executive L’Oréal Foundation.
UN DISPOSITIF EXCEPTIONNEL POUR ACCOMPAGNER 14 JEUNES CHERCHEUSES AFRICAINES Les 14 boursières – 12 doctorantes et 2 post-doctorantes – originaires de cinq pays d’Afrique sub-saharienne (Afrique du Sud, Ghana, Ile Maurice, Kenya et Nigéria) ont été sélectionnées pour l’excellence scientifique de leurs travaux parmi plus de 430 candidatures, par un jury d’experts indépendants.
Rassemblées à Nairobi, dès le 4 décembre, elles bénéficieront d’un programme de formation, qui viendra compléter leur parcours scientifique. Objectif : leur donner davantage les moyens de poursuivre leur carrière et de briser plus facilement le plafond de verre. Cette formation de trois jours sera dispensée par des experts internationaux sélectionnés par la Fondation L’Oréal et abordera différentes disciplines – acquisition de leadership, management, négociation, communication et prise de parole en public – ou encore des modules de media training et digital personal branding.
Le 6 décembre, ces 14 brillantes jeunes chercheuses se verront remettre une bourse de
recherche – 5 000 € pour les doctorantes et 10 000 € pour les post-doctorantes – lors d’une cérémonie exceptionnelle et devant un public distingué venu de tout le continent africain, composé de représentants des pouvoirs publics et de l’UNESCO, de scientifiques, de femmes influentes, d’universitaires, d’intellectuels, de leaders d’opinion et d’organisations promouvant l’égalité des genres.
Enfin, les boursières bénéficieront d’une campagne de visibilité sur le continent africain de
grande ampleur, pour faire rayonner leur excellence, les faire connaître, sensibiliser le public et inspirer d’autres jeunes femmes. Cette campagne s’inscrira dans la Science Week du Next Einstein Forum, qui aura lieu cette semaine-là à Nairobi, où différents événements permettront de mettre la science à l’honneur.
QUI SONT-ELLES ?
Fiona Mumoki – Kenya
Spécialité : Sciences biologiques Travaux de recherche : Étude du rôle des phéromones de couvain dans l’inhibition de la domination des parasites reproducteurs d’Apis.
Gladys Mosomtai – Kenya
Spécialité : Sciences biologiques
Travaux de recherche : Influences de la dynamique des paysages, de la variabilité du
microclimat et des pratiques agronomiques dans le photosystème caféier des petites
exploitations du comté de Murang’a au Kenya.
Andrea Wilson – Afrique du Sud
Spécialité : Sciences biologiques
Travaux de recherche : Reproduction sexuelle chez les espèces Huntiella.
Charlene Goosen – Afrique du Sud
Spécialité : Épidémiologie
Travaux de recherche : L’effet des suppléments en fer par voie orale sur la microflore
intestinale chez les enfants infectés par le VIH.
Harshna Jivan – Afrique du Sud
Spécialité : Physique
Travaux de recherche : Étude de l’influence de la déformation nucléaire sur la résonance
dipolaire pygmée dans les isotopes du samarium.
Lerato Hlaka – Afrique du Sud
Spécialité : Sciences de la santé
Travaux de recherche : Caractérisation des liants mineurs de la gorge en tant que nouveaux composés principaux et utilisation de vésicules de surfactant non ioniques en vue d’améliorer leur efficacité dans le traitement de la tuberculose.
Madelein Wooding – Afrique du Sud
Spécialité : Sciences de la santé
Travaux de recherche : Communication chimique entre le moustique porteur du paludisme,
l’anopheles arabiensis et son hôte humain.
Olanike Akinduyite – Nigéria
Spécialité : Informatique et sciences de l’information
Travaux de recherche : Crypto système biométrique à reliure de clé à empreinte digitale
Olaperi Okuboyejo – Nigéria
Spécialité : Informatique et Science de l’Information Travaux de recherche : Génération de commentaires automatiques améliorés pour l’apprentissage des expressions régulières
Rima Beesoo – Ile Maurice
Spécialité : Sciences biologiques
Travaux de recherche : Étude de la caractérisation biochimique des potentiels antioxydants, antimicrobiens et anti cancérigènes de certaines espèces d’invertébrés marins. 4
Shalena Naidoo – Afrique du Sud
Spécialité : Sciences de la santé
Travaux de recherche : Perspective longitudinale sur l’impact du statut immunitaire sur le
réservoir latent du VIH-1 et les résultats neurocognitifs chez les enfants.
Takalani Cele – Afrique du Sud
Spécialité : Physique
Travaux de recherche : Étude des nanoparticules et nanocomposites hybrides des métaux
du groupe du platine (MGP) par radiolyse gamma / EISA.
Dr. Marilize Everts – Afrique du Sud
Spécialité : Génie mécanique
Travaux de recherche : Transferts de chaleur et chute de pression de fluides à haute viscosité dans des tubes récepteurs solaires.
Dr. Priscilla Kolibea Mante – Ghana
Spécialité : Neurosciences
Travaux de recherche : Activités anticonvulsives de la cryptolépine et ses nanoparticules
solides-lipides dans la gestion de l’épilepsie induite par la neurocysticercose.
LE PROGRAMME L’OREAL-UNESCO FOR WOMEN IN SCIENCE
Depuis sa création en 1998, le programme L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science a accompagné et mis en lumière 3 100 femmes scientifiques. Si les femmes représentent
aujourd’hui 28 % des chercheurs, le plafond de verre reste particulièrement persistant dans le domaine de la recherche : 89 % des postes à responsabilités dans le secteur de la recherche sont occupés par des hommes, et 3 % seulement des prix Nobel scientifiques ont été décernés à des femmes depuis la création de cette distinction.
Chaque année, ce programme distingue 5 lauréates internationales représentant chacune
une région du monde, et également plus de 290 jeunes chercheuses qui bénéficient d’une
bourse de recherche et de formation.
À propos de la Fondation L’Oréal
La Fondation L’Oréal agit en faveur des femmes dans le monde et les accompagne pour les aider à se réaliser dans deux grands domaines au fondement de la culture du Groupe : la recherche scientifique et la beauté inclusive.
Créé en 1998 et mené par la Fondation L’Oréal en partenariat avec l’Unesco, le programme Pour les Femmes et la Science veut améliorer la représentation des femmes dans les carrières scientifiques, fort de la conviction que le monde a besoin de la science, et la science a besoin des femmes. Depuis 20 ans, plus de 3 100 chercheuses issues de 117 pays ont été accompagnées et mises en lumière.
Convaincue que la beauté est au cœur du processus de reconstruction de soi et vecteur d’inclusion sociale, la Fondation L’Oréal développe également des formations d’excellence gratuites aux métiers de la beauté à destination de personnes fragilisées. Elle donne aussi accès à des soins de beauté et de bien-être en milieu médical et social pour accompagner des personnes en souffrance physique, psychique ou sociale, ainsi qu’à des opérations de chirurgie réparatrice.