Randgold Resources, détenant plusieurs actifs sur l’or en Afrique et présente sur la bourse de Londres et sur la Nasdaq, a engagé une enveloppe d’un million de dollar pour soutenir le développement économique de la région Kibali où elle détient 45% un d’un vaste projet éponyme sur l’or dans la province Orientale de la RD Congo.
Dans le cadre de cette intervention en faveur du développement local, un programme de formation en gestion efficace des entreprises a été lancé en faveur des entrepreneurs en herbe de la localité.
Mark Bristow, directeur exécutif de Randgold, a dévoilé, le 20 juillet, l’engagement de ce financement.
Rangold vide l’objectif de clôturer 2015 sur une production de 600 000 onces d’or.
Le projet d’or Kibali porte sur dix permis qui couvrent au total 1836 km2 dans le champ aurifère Moto, une région nord-est sous-développée de la RD Congo.
Selon Bristow, un protocole d’accord innovant est même conclu avec les communautés riveraines du site minier et les autorités locales, de sorte à impliquer le projet Kibali dans le développement d’une nouvelle frontière économique dans cette région sous-développée du pays.
L’accord a été facilité par les parlementaires provinciaux et formalise «l’esprit de partenariat qui a prévalu entre nous depuis le lancement du projet Kibali», a expliqué le directeur exécutif de Randgold Resources.
Mark Bristow estime qu’il s’agit d’«un contrat social au sens premier du terme», ajoutant que l’accord offre à la compagnie minière illustre l’engagement de Randgold à créer de la valeur et à la partager avec les parties prenantes.
Randgold Resources a élargi la gamme des activités liées au projet en attribuant des commandes à des sociétés congolaises, notamment la fourniture des biens et services, pour soutenir le développement de cette zone où un collectif de femmes locales assure, chaque jour, la restauration de plus de 2 000 ouvriers à partir des cantines mobiles.
La compagnie rassure, sans grand détail, que la construction, le transport de minerai, le transport et la gestion des déchets, liés au projet, sont à présent des activités aux mains des sociétés congolaises.