L’enjeu est de taille pour le gouvernement gabonais qui se donne pour objectif, d’ici 2016, de bitumer plus de 3600 km de routes, soit 30% du réseau routier national. Ces routes neuves devraient supporter 80% du trafic national des biens et des personnes. A la fin 2013, ce sont 768 kilomètres de nouvelles routes bitumées qui seront disponibles. Entre 2017 et 2025, l’Etat construira 2500 km de route. Une politique prioritaire pour le gouvernement.
Le réseau routier gabonais long de 9170 kilomètres, est en pleine transformation pour se doter de meilleures infrastructures. Toutefois, seulement 10% des routes sont bitumées, soit 1055 km, une preuve le réseau routier n’est presque pas revêtu et que moins de 20% des routes non bitumées sont accessibles.
Avec un peu plus de 50 milliards de francs CFA investis en 2012 dans la réhabilitation des routes, le Gabon, à travers la multiplication de chantiers dans le pays, s’est résolument consacré au développement des infrastructures routières. Si le gouvernement s’est fortement engagé depuis ces trois dernières années dans la construction et la réhabilitation des routes, aussi bien dans la capitale qu’à l’intérieur du pays, c’est qu’«à ce jour, le Gabon compte un peu plus de 9 000 kilomètres de routes (9 170 km). Seulement 10% des routes sont bitumées (1 055 km), ce qui signifie que le réseau n’est presque pas revêtu».
De ce fait, dans le but de rattraper le retard accusé depuis plusieurs décennies, le gouvernement envisage de multiplier les initiatives en faveur du développement des infrastructures routières par le financement et le lancement effectif de grands travaux de création, d’aménagement et de réhabilitation des tronçons routiers à travers le pays et notamment dans les provinces.
La route nationale 1 (RN1) qui relie la capitale, Libreville, au reste du pays, sera rénovée en 2015 sur un tronçon de 70 km.
On estime officiellement qu’un kilomètre de route goudronnée coûte 1 milliards de F CFA car en zone tropicale, le tarif varie de 3 à 5% et les études préliminaires prenne du temps, souligne-t-on.