Les investissements directs chinois en Afrique se sont chiffrés à 568 millions de dollars au premier semestre de 2015, soit une baisse de 84% par rapport à la même période de l’année précédente, selon le quotidien britannique Financial Times.
Selon la même source, sur la période allant de janvier à juin 2015, les entreprises chinoises n’ont pas diversifié leurs investissements destinés à l’Afrique, contrairement à 2014, se focalisant plus sur l’exploitation des matières premières. Ainsi, les investissements dans les industries extractives ont quasiment doublé pour atteindre 288, 9 millions de dollars.
La même situation s’était produite entre 2008 et 2009 où l’IDE Chinois avait atteint la barre des 11,7 milliards de dollars la première année, pour ensuite retomber en moyenne à 1,5 milliards de dollars de 2009 à 2013.
Certains analystes se disent pessimistes quant à l’avenir de l’investissement global chinois en Afrique en raison de la bulle immobilière. D’autres plus optimistes voient une augmentation de la demande en matière première. «La Chine va maintenant relancer la demande interne, d’une manière ou d’une autre. Si tel est le cas, la demande des ressources naturelles pourrait augmenter, au moins en volume», estime Mario Pezzini, directeur du Centre de développement de l’OCDE.
Pour rappel, le volume d’échanges commerciaux a connu un essor notable depuis les accords signés en 2000 entre la Chine et 40 pays Africains. A cet effet, le centre de Recherche « Center for Global Development » estime que la Chine aurait investi, sur la période 2000–2013, 75 milliards de dollars en Afrique.
Par IIbrahima Dia