Depuis la proposition par le CENI d’organiser les élections présidentielles le 18 octobre prochain, les états-majors politiques sont en alerte maximale. Du côté du pouvoir, on n’y voit aucun mal concernant cette échéance. Pour l’opposition regroupée au sein du FNDC, il va falloir évacuer les questions conflictuelles (nouvelle constitution, fichier électoral, etc…) et organiser la présidentielle sans Alpha Condé.
C’est autour de ce dialogue de sourds que l’ONU, la CEDEAO et l’union africaine essayent de ramener les acteurs autour de la table pour une présidentielle libre et apaisée. Erreur d’appréciation rétorque le FNDC « il n’est pas simplement question de dialogue électoral mais d’alternation démocratique… », qui pose ensuite ses conditions dont l’annulation du double scrutin litigieux du 22 mars qui a donné naissance à la nouvelle assemblée nationale et à la nouvelle constitution, et la renonciation d’Alpha Condé à briguer un troisième mandat.
Cette tentative de médiation qui s’annonce déjà comme une « mission impossible » intervient alors que le FNDC projette une manifestation le 20 juillet pour « demander le départ d’Alpha Condé ».