Claude Ayo-Iguendha, administrateur-directeur général de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie (BICIG), filiale de la Banque Nationale de Paris (BNP/ Parisbas) est décédé à Libreville jeudi.
Claude Ayo-Iguendha a incontestablement été l’un des patrons les plus expérimentés dans le milieu bancaire gabonais.. Ce qui lui a sans doute valu de se voir confier, fin 2011, la présidence du Fonds souverain de la République gabonaise (FSRG), l’ancien Fonds souverain pour les générations futures.
M. Ayo a dirigé plusieurs entreprises publiques : de la défunte compagnie nationale Air Gabon à la Banque gabonaise de développement, en passant par la Société nationale d’acconage et de transit. Administrateur-directeur général de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (BNP Paribas) depuis 2002, il devait faire valoir ses droits à la retraite en 2010. Mais celui qui a été décoré, en mai 2011, de l’insigne de chevalier de la Légion d’honneur par l’ambassadeur de France au Gabon, est maintenu à son poste en attendant la nomination de son successeur.
Alors qu’il devait faire valoir ses droits à la retraite depuis 2010, Claude Ayo Iguendha, l’administrateur directeur général de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (BICIG), filiale de la Banque nationale de Paris (BNP Paribas) a été confirmé dans ses fonctions, en attendant que Paris lui trouve un successeur.
Concernant sa longévité à la tête de la BICIG, Ayo Iguendha avait déclaré lors d’un entretien : que son contrat a été prorogé par la Banque nationale de Paris (BNP Paribas). Depuis, plusieurs prétendants gabonais se sont manifestés pour le remplacer.
« Aussi longtemps que mes capacités physiques me le permettront, je conserverai mon poste en attendant que Paris désigne un successeur disposant de la qualification nécessaire et de la confiance exigées par le siège de la BNP Paribas », avait-il déclaré.