Malgré la forte volatilité des marchés au premier trimestre 2016, les entreprises basées en Afrique manifestent un solide appétit pour les opérations de fusions-acquisitions. C’est ce que révèle le rapport d’une enquête mondiale réalisée par le cabinet Herbert Smith Freehills.
En effet, parmi les entreprises interrogées basées sur le continent, « 83 % prévoient une acquisition au cours des trois prochaines années », indique le rapport réalisé en partenariat avec Mergermarket et FT Remark, ajoutant que « 63 % déclarent en envisager plusieurs ».
Selon 54% d’entre elles, cette opération représente un volume d’affaires plus important qu’au cours des années précédentes, tandis que 48 % préfèrent « une opération de grande envergure (ce qui représente une augmentation d’au moins 5 % du chiffre d’affaires global) ».
D’ailleurs, plus de la moitié des entreprises interrogées (57 %) préfèrent utiliser leurs capitaux pour des opérations de fusions-acquisitions – représentant une augmentation de 27 % par rapport à l’enquête réalisée il y a trois ans. L’importance accordée aux distributions de bénéfices au profit des actionnaires étant en baisse de 20 %.
Aussi presque la quasi-totalité des entreprises interrogées (94 %) prévoient-elles au moins une acquisition transfrontalière – contre 59 % qui souhaitent investir sur le continent africain.
A noter que la diversification géographique constitue l’un des principaux objectifs d’investissement pour 30 % des entreprises interrogées basées en Afrique.
Par Nephthali Messanh Ledy