Par Élisabeth K,
En 2014, l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), bras armé de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme au Cameroun a enregistré plus de 500 déclarations de soupçon dont 60 dossiers transmis en justice pour un volume financiers de 128, 315 milliards de F.
Il y a quelques jours, en rendant public son rapport 2014 sur l’état de la corruption au Cameroun, la Commission nationale anti-corruption (CONAC) a mentionné le travail abattu par l’ANIF et bien dautres institutions de contrôle, qui leur ont permis de faire la lumière sur certains faits de corruption.
Des dossiers provenant des infractions sous-jacentes du blanchiment de capitaux que sont la corruption, le détournement de deniers publics, la cybercriminalité, la fraude, l’usurpation de titre, etc.
Selon les textes organisant son fonctionnement, l’ANIF bénéficie de la collaboration des banques, établissements de microfinance, compagnies dassurance et autres institutions assujetties. Selon la réglementation, ces structures sont tenues de transmettre à la cellule de renseignement financier de lEtat, des déclarations de soupçon en cas de transactions effectuées par leurs clients et portant sur des montants bien déterminés. Toute chose qui permet à lANIF d’entrer en scène pour des investigations.