Les banques Angolaises demandent au gouvernement des mesures de protections des institutions de finances. Ce plan de sauvetage consistera en une aide financière à l’endroit des 28 préteurs opérationnels du pays.
« Les banques doivent être aidées parce qu’elles ont des problèmes de liquidité qui peuvent causer des situations négatives dans l’ensemble du système, mettant sa crédibilité en jeu », a déclaré Amilcar Silva, président de l’Association des Banques Angolaises. « Ce que nous devons faire, c’est examiner la question en profondeur et ensuite décider de la meilleure façon ».
Deux moyens restent à la disposition de l’Etat pour venir en aide aux banques. Des relèvements de la liquidité afin d’améliorer la capacité de conversion d’actifs à court terme en espèce pourraient être effectués. La deuxième option consisterait en des injonctions de capital aux banques en difficultés.
La troisième économie de l’Afrique subsaharienne qui est classée parmi les 20 pays les plus corrompu au monde souffre de la baisse du prix du pétrole, principale source de revenue du pays. Le kwanza angolais s’est affaibli 20% par rapport au dollar en 2016, et le FMI y a annoncé une croissance nulle pour 2016.