Les acteurs du secteur de l’assurance algérienne de concert avec les autorités publiques se sont penchés, mercredi 25 novembre à Alger, sur la création d’une nouvelle police d’assurance COVID-19. Cette initiative a pour objectif principal de soutenir les assurés (entreprises, entrepreneurs …) touchés de plein fouet par la crise du coronavirus.
Dans cette optique, l’Union algérienne des sociétés d’assurance (UAR) a créé un groupe de réflexion composé de compétences du secteur. La partie prenante aura pour mission d’étudier la possibilité de créer une couverture pour les catastrophes sanitaires du type Covid-19. Au cours de ces assises, les professionnels du secteur ont été unanimes, ce genre de catastrophes sanitaires doit être prévu à l’avenir pour éviter les effets socio-économiques dévastateurs.
Les assureurs ont maintenant l’obligation d’instaurer un dispositif ou un régime susceptible de réduire l’onde de choc, sur les commerçants, les entreprises et même les salariés. Pour le président de l’UAR, Youcef Benmicia, « il s’agira également de s’inspirer du système mis en place en Algérie pour la couverture des Cat-Nat, en vue de mutualiser les coûts de la prise en charge de tels risques, que les sociétés d’assurance ne peuvent assumer seules ».
Lors de l’installation de ce groupe de travail, les acteurs ont donné des orientations stratégiques, notamment en ce qui concerne les pratiques suivies à l’échelle internationale. Les acteurs sont convenus qu’ils feront une proposition aux pouvoirs publics à l’issue de ce conclave. Le secteur de l’assurance qui ressent durement les effets de la pandémie du COVID-19 (repli de 14%, toutes activités confondues au deuxième trimestre 2020), a besoin d’un coup de pouce des autorités.
Ce soutien lui permettra non seulement de renouer avec la croissance mais également d’appuyer ses clients (hôtels, restaurants, opérateurs …) qui sont au bord du gouffre.