A l’heure où s’écrivent ces lignes, des dizaines de personnes sont encore retenues dans l’hôtel Radisson (7 étages, 190 chambres) prise d’assaut par des terroristes (des informations parlent de 2 assaillants) en début de matinée. L’armée malienne a donné l’assaut parvenant à libérer des otages. Les assaillants ont regroupé plusieurs otages (170) dans un étage.
Le président Ibrahima Boubacar Keita (IBK) en visite au Tchad a décidé d’écourter sa rencontre sur la sécurité avec Idriss Déby et les représentants du G 5 pour venir prendre la situation en main.
L’attaque est d’autant plus improbable qu’il s’agit de l’une des zones les plus protégées de la capitale malienne. Les taxis et véhicules non diplmatique sont priés en temps ordinaire de s’arrêter à 200 métrés de l’établissement qui a abrité de grandes conférences comme la réunion de la zone Franc en juin dernier. Toutes les allées menant au Radisson sont contrôlées par d’impressionnants barrages de l’armée malienne.
Le raid intervient alors que le déploiement français de l’opération Barkhane vient de boucler un ratissage à grande échelle dans l’extrême nord malien ayant abouti au constat des difficultés des islamistes à se réimplanter sur le territoire malien. L’attaque se déroule alors qu’aucun des 3500 personnes ne se trouvait à Bamako.