Le dialogue entre le secteur privé et public est une condition essentielle pour l’assainissement du climat des affaires. Le 27 mai, une journée dédiée aux réformes destinées à l’amélioration du climat d’activités économiques et aux perspectives du doing business 2015-2016 a été organisée par le Ministère des affaires économiques et du développement à travers la Direction Générale de la Promotion du Secteur privé. Un rendez-vous des décideurs.
La rencontre de haut niveau a réuni plus de 200 personnes du monde des affaires et du développement. A l’occasion, Financial Afrik a rencontré le représentant résident de la Banque Mondiale, nouvellement installé en Mauritani. Gaston Sorgho (puisque c’est de lui qu’il s’agit) nous a livré sa vision économique de la Mauritanie. Pour le haut représentant de la BM, cette journée fut historique, venant concrétiser les réformes entreprises par la Mauritanie sur l’amélioration du climat des affaires.
Pour les représentant résident, l’ensemble de réformes entreprises par la Mauritanie va directement impacter postivement le climat des affaires et ouvrir la voie à une meilleure intégration du business et notamment le partenariat privé-public.
Le représentant résident estime qu’une fois que ces reformes seront promulguées et adoptées, il faudra les rendre effectives et amener le secteurs privé à prendre connaissance des projets et à utiliser les droits et acquis.
C’est pour lui surtout cette consommation qui va être la traduction réelle de changement du climat des affaires. Il souligne que tant que le secteur privé n’a pas utilisé ces dispositions qui sont prises, nous n’avons pas encore atteint les objectifs. Sur la question du futur classement de la Mauritanie au prochain doing business, Gaston Sorgho nous dit qu’il espère que la Mauritanie sera mieux noté.